Des mains noires derrière la tentative de grève de la CDT à la DGI

Vendredi 19 avril 2019 - 10:47
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Selon toute vraissemblance derrière la tentative de perturber hier l'ordre social à la Direction générale des impôts (DGI), il y a une main noire, voire des mains noires.

Car sinon, comment comprendre qu'un syndicat sur les onze que compte l'intersyndicale de la DGI, la Confédération démocratique des travailleurs (CDT), décide de déclencher un mouvement de grève pour réclamer une prime de 10 à 15% sur le dépassement des assignations budgétaires fixées par le gouvernement.

La CDT au lieu d'adresser ses revendications au ministre des finances, charge le directeur général de la DGI en colportant des rumeurs sur un prétendu détournement d'une prime qui n'a pas encore été payée faut de cadre légal.

La décision d'allouer une prime sur le supplément des assignations budgétaires ne peut se faire que via un arrêté du ministre des finances.

Or cet arrêté ministériel n'a pas encore été pris. Comment alors le DG de la DGI peut-il payer une nouvelle prime aux agents et cadres en l'absence d'un arrêté ?

Voilà pourquoi, plusieurs observateurs parlent de manipulation de la CDT par des forces obscures et opportunistes.

D'autant plus que les négociations sont en cours entre l'intersyndicale, la direction générale et le ministère des finances pour rendre effective cette nouvelle prime.
Les négociations sont avancées et un projet d'arrêté existe déjà.
Mais ne peut être appliqué car le gouvernement expédie les affaires courantes.

Le DG de la DGI appelle à ne pas rompre le dialogue pour préserver la paix sociale.

La DGI est en pleine restructuration-modernisation depuis l'avènement de Sele Yalaghuli.

Voilà pourquoi, la tentative de perturbation de la DGI est attribuée à des mains noires.

Pour rappel, les travailleurs de la DGI perçoivent une prime de 5% en cas d'atteinte ou de dépassement des assignations budgétaires du gouvernement.

Selon des sources internes, un huissier à la DGI touche plus ou moins 550$ alors que chef des travaux à l'université de Kinshasa touche 120 $.

CP