Haut-Katanga: début du contrôle physique de tous les policiers pour lutter contre l'insécurité 

Mardi 26 mars 2024 - 12:01
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Photo tiers

La campagne d'identification physique de tous les éléments de la Police nationale congolaise (PNC) dans le Haut-Katanga a été lancée ce mardi 26 mars 2024, à Lubumbashi, dans le but de lutter contre l'insécurité. 

La décision a été prise par le Commissaire provincial de la police dans le Haut-Katanga lors d'une réunion extraordinaire tenue dans la capitale cuprifère en présence des officiers et sous-officiers.

Selon le major Charles Bin Lwamba, porte-parole de la Police qui a fait le compte rendu de cette rencontre, le général Dieudonné Odimba a affirmé que l'identification de ses troupes a pour objectif de contrôler les effectifs pour bien gérer cette entité du sud-est de la République démocratique du Congo.

"Concernant la gestion organisationnelle de la Police nationale Congolaise, elle s'était focalisée sur les ressources humaines, les matériels roulants, les armes létales et non létales. A ce sujet, le Commissaire provincial de la Police dans le Haut-Katanga, le général Dieudonné Odimba Okito, a annoncé le contrôle physique de tous les policiers dès ce mardi 26 mars 2024 en vue de maîtriser les effectifs, facteur numéro un dans le fonctionnement de la Police. Pour se faire, il est demandé à tous les policiers de la garnison de Lubumbashi de se présenter, ce mardi, à l'état-major de son unité pour être contrôlé et identifié", a déclaré à 7SUR7.CD le major Charles Bin Lwamba, porte-parole de la Police dans le Haut-Katanga. 

A en croire le major Charles Bin Lwamba, "cette opération de contrôle physique se poursuivra partout dans la province du Haut-Katanga. Une commission mixte a été constituée même mise en place pour cette fin".

Avant la prise des fonctions de l'actuel Commissaire provincial de la Police nationale Congolaise en juillet 2023, la province du Haut-Katanga comptait, selon certaines sources de la PNC, plus de 12.000 éléments pour 7 communes et 6 territoires dont plus de 1.000 éléments utilisés par le gouvernorat du Haut-Katanga.

Patient Lukusa, à Lubumbashi

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