Décision de Tshisekedi sur l'installation du sénat : "Les poursuites judiciaires vont continuer. Malheur à ceux qui seront trouvés la main dans la sauce", (JM Kabund)

Vendredi 29 mars 2019 - 15:10
Image

Invité à prendre part ce vendredi 29 mars 2019 à une activité des jeunes organisée par la Voix des Jeunes et des Étudiants Congolais pour le Changement, "VJECC", Jean-Marc Kabund répondant à une question, a profité pour de l'opportunité pour éclairer l'opinion sur la décision prise par Félix Tshisekedi en rapport avec l'installation du sénat.

Pour le président intérimaire de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social, "UDPS", cette décision ne met pas fin aux investigations du procureur général près la Cour de cassation.

"Le fait que le chef de l'État ait levé la mesure ne dit pas que les poursuites judiciaires sont arrêtées. Les poursuites judiciaires vont continuer jusqu'à ce que les responsabilités soient établies. Vous savez, notre Constitution est claire à ce sujet. Vous pouvez être élu sénateur ou député mais dès lors qu'une année ou deux après qu'on constate qu'il y a eu anomalie dans votre élection, la loi dit que l'élu peut être invalidé", a déclaré Jean-Marc Kabund.

Le président intérimaire de l'UDPS, rassure les étudiants que les sénateurs qui seront effectivement impliqués dans la corruption par la justice, seront punis conformément à la loi.

"L'installation du Sénat a une contrainte temporelle, endéans 15 jours de la publication des résultats provisoires par la CENI. Le chef de l'État se faisant respectueux de notre loi fondamentale, ne peut pas empêcher l'installation du sénat qui est une contrainte constitutionnelle et a bien voulu laisser les choses se faire en attendant un rapport global lui soit remis et nous estimons que fort de la conviction qu'a le chef de l'État de pouvoir éradiquer la corruption dans notre pays, ceux qui se sont compromis seront sévèrement punis. Malheur à ceux qui seront trouvés la main dans la sauce", conclut-il.

Rappelons par ailleurs que Jean-Marc Kabund avait déclaré au lendemain de l'élection sénatoriale, qu'il détenait les preuves de députés provinciaux de son parti impliqués dans la corruption.

Jephté Kitsita