ESURS : 150 détecteurs personnels des radiations et 15 identificateurs de radiation remis à la RDC

Jeudi 23 octobre 2014 - 11:04

Maker Mwangu Famba, ministre a.i. de l’Enseignement Supérieur, Universitaire et de la recherche Scientifique (ESURS) et ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel (EPSP) a présidé hier mercredi, 22 octobre 2014, la cérémonie pour le déploiement et la mise en service des équipements de détection des matières radiologiques et nucléaires sur les sites sélectionnés pour leurs implantations. En cette circonstance, il avait à ses côtés Edouard Belloncle, attaché à la Coopération à la Délégation de l’Union Européenne (U.E.).  En effet, dans le cadre de la responsabilité première de tout Etat à tout mettre en œuvre pour lutter contre le trafic illicite des matières nucléaires et radioactives d’une part,  et de l’autre, dans le cadre de la coopération qui doit exister entre les Etats et les organisations spécialisées, la RDC a mis en place un cadre juridique, on ne peut plus complet, pour répondre à cette lutte, et cela, a dit le ministre, conformément aux instructions données par le Président de la République. Le cadre juridique interne a été complété par le gouvernement de la République, en signant un Accord de coopération, par le truchement du ministère de l’ESURS, avec l’Union Européenne dans le domaine de sécurité nucléaire dans le cadre de l’Instrument de Stabilité de cette organisation.

Dans son mot de circonstance, le ministre a noté que cet Accord a été facilité par le fait que son pays et l’Union Européenne (U.E.) avaient en commun la conviction que la prolifération des Armes de destruction massive représentait une menace pour la paix et la sécurité dans le monde, et qu’il fallait appuyer la RDC dans la lutte contre le trafic illicite et l’utilisation criminelle des matières radioactives et nucléaires. La même conviction concerne le renforcement du contrôle aux frontières et sur les sites nucléaires sensibles tel le réacteur. Elle concerne enfin le renforcement des capacités et compétences nationales dans le domaine de la sécurité nucléaire.

Pour atteindre ces objectifs, l’U.E. s’était engagée à livrer des équipements appropriés, à assurer la formation des opérateurs et la sensibilisation à la sécurité nucléaire. Missions qu’elle a parachevées en livrant en définitive 150 détecteurs personnels des radiations et 15 Identificateurs de radiation.   Il a signalé que ce déploiement intervenait après que des délégués des services bénéficiaires – à savoir : la Direction des Douanes et Accises (DGDA), la Direction Générale de Migration (DGM), le Comité Nationale de Protection contre les Rayonnement Ionisants (CNPRI), l’Agence Nationale de Renseignement (ANR), et le Commissariat Général à l’Energie Atomique (CGEA) – aient bénéficié de cette formation sur l’utilisation de ces appareils.

La RDC a aussi honoré tous ses engagements

Pour sa part, la RDC a honoré tous ses engagements qui consistaient, selon le ministre, à assister dans la mesure du possible l’U.E. pour mener à bien ce projet en particulier et à mettre à sa disposition des ressources humaines et expertises techniques durant l’installation, l’étalonnage, les essais et les maintenances des équipements y compris pour les formations ; à faciliter les démarches administratives en vue de l’entrée sur le territoire national des équipements de détection à livrer ; à identifier les sites probables considérés comme vulnérables où seront installés des équipements de détection et, enfin, à établir la liste des participants aux différentes formations.

En prenant aussi la parole, Edouard Belloncle s’est réjoui de l’excellence de la coopération entre la RDC et l’U.E., particulièrement dans ce dossier. Et pour lui, l’Accord signé entre les deux parties est un modèle dans son exécution. Enfin, il a souhaité que les instruments livrés à l’issue de cet accord aident la RDC dans sa lutte contre le trafic illicite des matières nucléaires et contre la radioactivité.

SAKAZ