La passe d'armes entre le Front Commun pour le Congo (FCC) et le Cap pour le changement (CACH) qui s'observe ces derniers jours continue de susciter des réactions.
Pour Olivier Kamitatu, porte-parole de Moïse Katumbi, le président Tshisekedi sortirait gagnant en cas de bras de fer entre lui et l'assemblée nationale, largement dominée par ses coalisés du FCC.
Selon l'ancien ministre du plan et bras de l'opposant Moïse Katumbi, une destitution du président de la République serait ''suicidaire'' pour le FCC. Tandis que la dissolution de l'assemblée nationale serait ''populaire''.
L'ex président de l'asemblée nationale (2003-2006) estime en outre que la marge de manoeuvre du FCC pour concrétiser sa menace d'éjecter le chef de l'État est plus que réduite.
"Les armes de dissuasion massives sont brandies. Dans tous les cas, Félix Tshisekedi sort gagnant ! Entre une dissolution populaire d’une Assemblée bricolée ou une destitution suicidaire d’un président négocié mais reconnu, la marge de manœuvre des FCC est bien plus que réduite", a-t-il indiqué mercredi via Twitter.
Devant la diaspora congolaise de Londres dimanche dernier, Félix Tshisekedi avait menacé de dissoudre la chambre basse du parlement au cas où certains ministres bloqueraient ses actions d'intérêt général. Toutefois, il avait nuancé ses propos en indiquant qu'il n'y a pas de crise pour l'instant.
En réaction, Jeanine Mabunda, présidente de la chambre basse du parlement, a appelé à ne pas jeter en pâture les dispositions constitutionnelles notamment l'article 148. Elle a prévenu qu'en cas de violation intentionnelle de cet article, l'on tomberait dans l'infraction de haute trahison régit par l'article 165 de la Constitution.
Merveil Molo