Nord-Kivu/Tuerie des élèves : "Les auteurs déjà identifiés", annonce le gouvernement provincial qui assure que "cet acte ne restera pas impuni"

Samedi 29 août 2020 - 07:45
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La tuerie des élèves finalistes du primaire dans un centre de passation du Test National de Fin d'Études Primaires (TENAFEP) dans le territoire de Masisi au Nord-Kivu par des rebelles le jeudi 27 août dernier, inquiète les autorités congolaises à tous les niveaux.

Dans un communiqué officiel publié vendredi dernier dans la soirée, le gouvernement provincial avance un bilan de 2 élèves de sexe masculin tués dont un par balles et un autre noyé dans une rivière.

« C'est avec consternation, que le gouvernement provincial du Nord-Kivu a appris la triste nouvelle faisant état de la mort de deux élèves de sexe masculin dont un par coups de feu, et l'autre noyé dans la rivière Lwindi, finaliste du centre Katanga, de passation du TENAFEP situé dans le groupement Nyamaboko 2, secteur Katoyi, territoire de Masisi », rapporte Jean-Bosco Sebishimbo, ministre provincial de l'intérieur et porte-parole du gouvernement provincial.

Les autorités du Nord-Kivu, ont en revanche, identifié les auteurs y compris leur chef de fil et affirment que les services de sécurité sont mobilisés pour arrêter ces assaillants afin que cet acte ne reste pas impuni.

L'exécutif provincial, affirme que l'attaque a été perpétrée par des rebelles Maï-Maï conduits par le seigneur de guerre autoproclamé Bahati Kibira Kapasi contre les Forces Armées de la République Démocratique du Congo.

En outre, l'exécutif provincial du Nord-Kivu assure qu'aucun effort ne sera ménagé afin que les auteurs de ces actes ne restent impunis.

« Le gouvernement provincial appelle les forces de sécurité et de défense à redoubler leur vigilance afin que pareil acte ne se répète plus au vue des examens d'État qui pointent à l'horizon », conclu le communiqué officiel.

Via twitter, le service de communication de la présidence de la République a affirmé que le chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi, a appris avec « consternation cet acte ignoble » et réitéré son engagement à mettre un terme à ce cycle des violences.

Glody Murhabazi, à Goma