Butembo : Le SYECO boycotte la rentrée scolaire et exige la démission du ministre de l'EPST

Lundi 12 octobre 2020 - 16:07
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Photo 7SUR7.CD

Lors d'une manifestation organisée à Butembo ce lundi 12 octobre, date fixée pour la rentrée scolaire de l'année 2020-2021, les enseignants affiliés au Syndicat des Enseignements du Congo (SYECO) ont réaffirmé le boycott de la reprise des cours tant que les "nouvelles unités " ne sont pas prises en compte par le gouvernement central. Ils ont en outre exigé la démission, dans un délai de 8 jours, du ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Techniques « qui n’a toujours pas payé les Nouvelles-Unités ».

Les manifestants sont partis de la partie orientale de la ville, transitant par le bureau de la sous-division pour chuter à la mairie de Butembo, où un mémorandum a été lu et déposé.

« Après une longue souffrance des enseignants qui attendent la paie des Nouvelles-Unités promise au mois d’avril 2020, après une longue période d’attente de l’application du deuxième pallier contenu dans l’accord signé le 18 décembre 2019, jour témoin de cette marche sous la pluie, vu les promesses non réalisées par le ministre de l’EPST et ses déclarations contradictoires sur les chaines nationales et internationales, les enseignants de Butembo demandent la paie des toutes les Nouvelles-Unités, l’application du deuxième pallier, la suppression des zones salariales, la démission du ministre de l’EPST ainsi que le directeur national du SECOPE et son adjoint endeuillant 8 jours », a déclaré à 7SUR7.CD Iréné Mutumwa, secrétaire permanent du SYECO-Butembo.

Vendredi dernier, le ministre de l’EPST, Willy Bakonga, a affirmé que 58.000 enseignants Nouvelles-Unités (N.U) du secteur primaire seront désormais pris en charge par le trésor public à partir de ce mois d'octobre.

« Sur instruction du 1er ministre, nous avons travaillé avec le ministre du budget pour que rapidement qu'on puisse trouver la solution avant la rentrée scolaire. La solution est que 58.000 enseignants du primaire seront pris en charge par à partir de ce mois d'octobre », avait-il fait savoir.
                                    
Joël Kaseso, à Butembo