Un jour après la rentrée scolaire sur toute l'étendue du territoire national, le syndicat des écoles publiques conventionnées et non conventionnées de la province du Haut-Katanga à Lubumbashi a décidé de suspendre des activités scolaires, ce mardi 13 octobre.
Dans une interview accordée à 7SUR7.CD, Guillaume Banza Mokili, président du syndicat des établissements publics conventionnés et non conventionnés du Haut-Katanga a affirmé que c'est le désarroi que les enseignants ont trouvé dans les écoles qui a poussé l'assemblée générale, tenue le samedi dernier, à prendre cette décision.
"Nous avons suspendu nos prestations parce que nous avons commencé le travail depuis le 08 octobre avec les préparatifs. Une assemblée générale a été convoquée pour que les enseignants nous disent les conditions socioprofessionnelles qu'ils ont trouvées dans leurs écoles. Malheureusement, nous avons constaté que les mesures d'encadrement n'ont pas suivi. Aucune promesse n'a été réalisée jusqu'à ce jour", a-t-il expliqué.
Pour Guillaume Banza Mokili, le gouvernement n'a pas tenu ses promesses de payer les "nouvelles unités". Il n'a également respecté le protocole d'accord signé au mois de mai 2019 à Bibwa, dans la banlieue de Kinshasa.
"C'est ainsi que nous nous retrouvons encore en cette année scolaire 2020-2021 avec les nouvelles unités qui ne sont pas payées, les deuxième et troisième paliers qui ne sont pas encore touchés... Nous avons dit qu'on cesse nos prestations et que l'État nous mette dans les conditions normales", a tempêté ce syndicaliste.
Il faut noter que plusieurs élèves ont été abandonnés par les enseignants dans les salles de classe dans différentes écoles de la ville de Lubumbashi. Et la durée de cette grève n'a pas été précisée.
Patient Lukusa, à Lubumbashi