Une délégation nationale du Service de Contrôle et Paie des Enseignants (SECOPE), a débuté ce samedi 03 avril 2021 dans la ville de Kabinda, le contrôle physique des établissements scolaires et du personnel de la division éducationnelle de l'Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST) de Lomami.
Selon le chef de mission de cette délégation qui s’est livré à la presse locale, l’objet de la mission de 15 jours est d’identifier et vérifier physiquement les établissements scolaires et leurs personnels (ouvriers, enseignants, préfets, bureaux gestionnaires) après les différents audits de l'Inspection Générale des Finances (IGF) et autres partenaires.
"Il a été constaté malheureusement que le système informatique du SECOPE était devenu aléatoire et obsolète d’une part et le fichier de paie corrompu d’autre part. C'est-à-dire truffé d'anomalies dont le non-respect des cadres organiques, dates des naissances et engagements erronés, existence des doublons, contradictions des effectifs, etc. Faisant suite aux observations pertinentes et recommandations lui formulées dans son système informatique et des anomalies constatées dans le fichier paie, il est impératif que le SECOPE procède au nettoyage systématique du fichier", déclaré Bernard Kingombe Kalunga, assistant principal national du SECOPE et chef de mission à Lomami.
Il sied de signaler que l'atelier de renforcement des capacités des contrôleurs provinciaux et locaux du SECOPE a pris fin vendredi soir à Kabinda
Pour rappel, lors de son audition le vendredi 19 février dernier au Parquet général près la Cour d’appel de Lomami, l’inspecteur chef de pool primaire de la ville de Kabinda avait confirmé l'existence des écoles fictives sur le listing de paie de sa juridiction.
Georges Kikangala Kabangu a révélé que de faux enseignants de ces écoles non opérationnelles ont été mécanisés au dernier trimestre de l'année 2020.
Socrate Tshimanga, à Lomami