La Case s’oppose au rapport d’observation de l’église catholique

Lundi 21 décembre 2015 - 20:04

 

La Commission africaine pour la supervision des élections fait état des graves faiblesses de forme, d’approche méthodologique et d’affirmations gratuites dans le rapport d’observation électorale publié, il y a une semaine, par la Conférence épiscopale nationale du Congo. L’organisation demande à l’Eglise catholique de réévaluer sans délai son rapport d’observation et de présenter des excuses à la nation et aux partenaires  pour ce manque de professionnalisme. La Case exige à la Cenco de soumettre les 102 observateurs long terme  qui ont travaillé dans cette enquête, à un renforcement des capacités en observation électorale. ‘‘Ils doivent s’ouvrir aux autres organisations du domaine pour bénéficier de leur expérience’’, précise la Case. Le président de la Case, Simaro Ngongo Mbayo précise par exemple que si l’Eglise catholique prétend que son rapport a couvert quatre mois, cela ne se justifierait pas de lors que la Ceni n’a  accrédité les observateurs long terme que le 18 septembre 2015. S’il faut faire les calculs, on se rend compte que les observateurs n’ont travaillé que trois mois au lieu de quatre mois comme prétendument mentionné dans le rapport. La commission africaine d’observation électorale craint que les observations relevées par la Cenco ne reflètent que de faits imaginaires et non fondés. Selon lui, il est inadmissible que la Cenco parle des élections municipales, locales et urbaines, provinciales, législatives et présidentielle de 2015 et 2016 alors que tous ces scrutions n’ont pas encore eu lieu.