Le Centre Congolais de Lutte Antimines, "CCLAM", a organisé jeudi 04 avril 2019 à Kinshasa, la cérémonie commémorative de la Journée Internationale de Sensibilisation et d'Assistance à la Lutte Antimines, célébrée cette année sous le thème "La Lutte Antimines, un pilier majeur pour le développement en RDC".
Sudi Selemani, coordonnateur du CCLAM a indiqué que cette problématique a causé à ce jour, 2738 victimes jusque-là identifiées se trouvant essentiellement dans les milieux ruraux.
"Ces victimes ont connu ce désastre pour la plupart, en plein exercice des activités champêtres, d'autres sur des routes de desserte agricole et d'autres encore en allant vers les hôpitaux, les écoles, les points d'adduction d'eau", a déclaré Sudi Alimasi Kimputu.
Face à cet enjeu permanent, le programme national en étroite collaboration avec le Service de Lutte Antimines des Nations-Unies, "UNMAS", ainsi que les opérateurs nationaux et internationaux du secteur, a réalisé à ce jour un certain nombre de résultats.
Il s'agit principalement de :
- 6.907.367 millions de mètres carré déminés ;
- 27.627,9 kilomètres de route de desserte agricole déminés ;
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3.205 mines antipersonnel trouvées et détruites ;
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279 mines antichar détruites ;
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282.561 restés explosifs de guerre de tout calibre enlevés et détruits ;
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312,28 tonnes de munitions obsolètes détruites ;
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Plusieurs sessions d'éducation à risque organisées pour plus de 2 millions de bénéficiaires.
Les gouvernements du Japon, de la Corée du Sud, de la Norvège, de la Suisse, des États-Unis d'Amérique, de la Grande Bretagne, de la France et des Pays-Bas qui ont contribué à la réalisation des résultats ont été remercié à cette occasion par le CCLAM.
Présent à cette cérémonie commémorative, le vice-premier ministre de l'intérieur et sécurité intérimaire Basile Olongo a réaffirmé la détermination du gouvernement à poursuivre la mise en œuvre des conventions internationales de lutte anti-mines pour débarrasser le pays de ces engins de la mort.
"La cérémonie que j’ai le plaisir de présider ce jour vient consolider la position du gouvernement de la République en donnant un signal fort sur la détermination de notre pays à poursuivre la mise en œuvre de toutes les conventions de lutte anti-mines jusqu’à l’atteinte des objectifs y afférents", a déclaré B. Olongo.
Il souligne que les mines antipersonnel et les reste explosifs de guerre constituent également une menace sécuritaire pour la population innocente.
"C’est pourquoi le gouvernement de la République encourage le Centre congolais de lutte anti-mines à fédérer davantage toutes les compétences disponibles en vue d’établir des stratégies claires et concertées pour barrer complétement la route à ces engins de la mort qui ont fait jusque-là beaucoup de victimes dans notre pays", conclut le ministre.
Jephté Kitsita