Des projets financés par l’Agence française de développement, dont celui de l’Institut national de préparation professionnelle (INPP), font l’objet de la visite d’une délégation du conseil d’administration de cette institution française. A l’INPP, celle-ci est satisfaite de l’évolution du projet et encourage le partenariat entre les deux institutions.
Une délégation des parlementaires, membres du conseil d’administration de l’Agence française de développement (AFD), en mission en RDC pour visiter les projets financés par cette institution française, a effectué hier mercredi 7 octobre 2015 le déplacement de l’Institut national de préparation professionnelle (INPP).
Le sénateur Ivon Collin et les déj5utés Michel Destot et Jean-Marie Tetart ont, à l’issue de la visite des salles et ateliers de formation de la Direction provinciale de l’INPP/Kinshasa, été fixés sur ce que fait l’institution congolaise. Lé chef de la délégation de I’AFD, Michel Destot, a salué l’extraordinaire travail qu’abat l’INPP à travers le leadership de son Administrateur- directeur général, Maurice Tshikuya, et le dynamisme ainsi que le professionnalisme du personnel de établissement public congolais pour l‘intérêt de la jeunesse congolaise. Comme en France, a-t-il souligné, «il faut former, toujours former, assurer une formation continue et de qualité ». C’est ce que réalise au quotidien l’INPP, a-t-il fait valoir, avant de signaler avoir trouvé des compétences à l’INPP.
Il n’a pas manqué de féliciter l’équipe locale de l’AFD pour le travail abattu aux côtés de l’institution congolaise. Il est d’avis qu’il y a l’espoir dans la suite de la coopération entre les deux parties.
Conduite par le représentant résident de l’AFD en RDC, Jean-Christophe Morin, la délégation française a été édifiée sur l’utilisation de 6 millions d’euros représentant le financement de la modernisation des infrastructures d’accueil et des équipements des directions provinciales de l’INPP/Kongo Central à Matadi et de l’INPP/Sud-Kivu à Bukavu.
A noter qu’avec la demande toujours accrue des jeunes congolais en besoin de formation professionnelle, l’INPP a déjà sollicité une rallonge de 22 millions d’euros pour moderniser et équiper les directions professionnelles de l’ex-Province Orientale à Kisangani, de l’ex Equateur à Mbandaka, du Maniema à Kindu et du Sud-Kivu à Bukavu.
Pour rappel, actuellement, l’INPP forme 35 mille stagiaires par an alors qu’il y a dix ans, ils étaient au nombre de 2 500. L’extension de ses activités dans l’arrière- pays permet de pallier l’insuffisance, voire le manque de compétences dont les entreprises ont besoin pour booster leurs activités et ne plus recourir à la main-d’œuvre étrangère pour le cas, par exemple, de l’ex-province du Katanga.
Par Olivier DIOSO