REAGISSANT DEPUIS NEW YORK, AU SOMMET DE L’ONU François Muamba : " Aucun élément des Fdlr ne doit vivre sur le territoire de la RDC après le 2 janvier 2015 "

Jeudi 25 septembre 2014 - 10:56

" Aucun élément des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (Fdlr) ne doit plus rester sur le territoire congolais, car l’ultimatum de six mois, en vigueur depuis le 2 juillet 2014 et qui a été adopté par les autres instances régionales, à savoir la CIRGL et la SADC, ne connaîtra aucune prorogation ", a déclaré M. François Muamba, coordonnateur national du Mécanisme national de suivi de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba (MNS), à l’issue de la quatrième réunion de haut niveau du mécanisme régional de suivi de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la région, tenue le lundi 22 septembre au siège des Nations Unies, à New York aux Etats-Unis d’Amérique.

D’après une dépêche de l’ACP, le coordonnateur du MNS pense qu’ " il faut que chacun comprenne, du côté des FDLR, que c’est la toute dernière chance qui leur est accordée, et qu’il y aura bientôt une évaluation qui sera faite pour constater que le 2 janvier 2015 on aura consommé les six mois d’ultimatum accordés ", a-t-il ajouté, soulignant que tous ceux qui n’auront pas déposé les armes vont être désarmés par la force.
En ce qui concerne les éléments des Fdlr qui soutiennent la thèse d’un débat politique ou d’une quelconque ouverture, a dit François Muamba, ce problème est une affaire rwando-rwandaise et doit se régler en dehors du territoire congolais, ajoutant que le Président du Zimbabwe, Robert Mugabe, qui préside la SADC, avait souhaité que la Communauté internationale prenne ses responsabilités face à cette situation. " Les éléments des Fdlr qui voudraient volontairement regagner le Rwanda le fassent, que ceux qui ne veulent pas regagner leur pays, aillent ailleurs ».
Pour M. François Muamba, cette prise de position de la RDC a été réaffirmée lors des travaux du comité de pilotage du Mécanisme de suivi de l’Accord cadre d’Addis-Abeba, " la RDC a fait valoir, par la bouche du Chef de l’Etat Joseph Kabila, que tout ce que nous fournissons comme effort, c’est dans le seul but que tous les engagements, notamment nationaux, puissent aboutir en faveur de la paix en RDC et dans la région ", soutient-t-il.
Sur son compte tweeter, la Monusco a affirmé, par ailleurs, que le Sommet de New York a rappelé la décision des Sommets du CIRGL et de la SADC, l’ultimatum de six mois aux FDLR pour se rendre. Rachidi MABANDU