Stade Lumumba de Matadi : les travaux avancent à pas de géant

Jeudi 5 juin 2014 - 13:30

Image retirée.

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Malgré les intoxications distillées régulièrement dans les médias et dans l’opinion de la province du Bas-Congo par certains députés nationaux, les travaux de réfection du stade de football de Matadi avancent à pas de géant.

Témoins : des animateurs des ONG de développement et de défense des droits de l’homme en mission d’évaluation dans la ville portuaire. Tous ceux qui ont eu à effectuer il y a quelque temps, un tour à Matadi et plus particulièrement dans la Commune-mère de Nzanza éprouvent du mal à reconnaitre le lieu où se trouvait le stade de football de renommée internationale car portant le nom du Héros national LUMUMBA. Non seulement pour les rencontres de football mais surtout pour les meetings populaires de différents partis politiques nationaux lors des campagnes électorales ou autres.

Sur le site, il n’y a plus que des engins de génie civil, un bâtiment abritant les bureaux des ingénieurs, des géomètres, des techniciens supérieurs et de dépôts des matériels et infrastructures de travail. Sur l’espace qui servait d’aire de jeu et les deux tribunes tout comme le pourtour, rien que du sable, des moellons, des caillasses, des briques, des fils de fer, des engins et évidemment des ouvriers en plein chantier. Tout visiteur est frappé par le rythme de travail imprimé et qui démontre que rien n’a été laissé au hasard. Le maître d’œuvre tient à gagner du temps pour redorer le blason de cette ville qui attend impatiemment l’ouverture de son stade mythique.

Démentir les prophètes de malheur
Dans son programme d’actions, le Gouverneur de la Province du Bas-Congo avait promis plusieurs lieux des loisirs et des sports et un accent particulier avait été placé sur ce stade mythique qui, en plus du football, est appelé à accueillir d’autres disciplines sportives dont le volley, le basketball, l’athlétisme et bien d’autres pour revêtir l’étoffe d’un stade omnisports. Il s’est alors posé la question des habitants des maisons qui entourent ces lieux et qui risquent de subir les effets des bruits et autres cris lors des compétitions. C’est dans ce cadre, qu’Il y a deux semaines, une rencontre a été organisée entre l’autorité politico-administrative et les propriétaires de toutes les parcelles voisines. Un accord a été conclu pour désintéresser chacune des parties et c’est ainsi que sur instructions expresses du Gouverneur de la Province, le ministre provincial des travaux Publics a effectué une visite le lundi dernier sue le site pour remettre une somme d’argent équivalent au prix de chaque parcelle en vue de permettre aux différents propriétaires de construire une autre maison quelque part sur le site que la province mettra à leur disposition. Une expropriation pour raisons d’intérêt public moyennant une indemnisation conséquente. C’est là que l’on va aménager le parking et autres lieux des loisirs et d’aisance dignes pour un stade de ce genre.

C’est toujours dans ce cadre de la réfection de ce stade que l’autorité provinciale a procédé aux travaux de déplacement de la cabine de la Snel pour l’alimentation en énergie électrique de ce quartier et qui se trouvait presque collé au mur de ce stade pour le placer ailleurs dans un endroit approprié. Débarrassé ainsi de toutes les habitations et installations électriques, le site de ce stade est alors prêt pour recevoir les modifications nécessaires en vue d’en faire un lieu par excellence des sports. De quoi démentir tous les prophètes de malheur et propagateurs des faux bruits qui se recrutent malheureusement et curieusement parmi les natifs de Matadi siégeant dans l’hémicycle de la commune de Lingwala en qualité des députés nationaux. Il faut être de mauvaise foi pour ne pas voir les travaux qui avancent à pas de géant sur ce site, surtout si l’on se targue de représenter la ville de Matadi au sein du parlement, s’est exclamé un activiste des droits de l’homme qui se plaint de certaines déclarations régulièrement claironnées par des acteurs politiques en mal de positionnement face à une réalité qui crève les yeux.
Selon les ingénieurs de génie civil, ce stade est appelé à contenir plus de 27.000 places assises, des dimensions de portée internationale censées recevoir des compétitions sportives, du genre Coupe du Congo et même plus tard la Coupe Africaine des Nations ou CAN que compte organiser la RDC dans un avenir proche.
F.M.    

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