Sécurité

Une nouvelle attaque des rebelles d'Allied democratic forces (ADF) a coûté la vie à trois civils dont 2 femmes et 1 homme au village Kyabaganzi en chefferie de Bahema-Boga au Sud du territoire d'Irumu en province de l'Ituri, le lundi 6 mai dernier. Le premier vice-coordonnateur de la Société civile du territoire d'Irumu qui confirme l'information à 7SUR7.CD ce mardi, ajoute que quatre autres personnes dont un bébé ont été grièvement blessées et plusieurs autres portées disparues.

Le vice-premier ministre, ministre de l'Intérieur, sécurité et affaires coutumières, Peter Kazadi, a démenti, au cours d'un point de presse tenu lundi 06 mai 2024, la rumeur selon laquelle les éléments de l'opération "Panthère noire" aurait tué à coups de balles une femme et son fils dans la commune de Makala, à Kinshasa.  C'est faux et archi faux, a-t-il martelé. Cette dame et son fils avaient plutôt été tués par un groupe de criminels. Les éléments de l'opération Panthère noire ne sont impliqués ni de près ni de loin dans ce meurtre. 

Dans une interview accordée à 7SUR7.CD, le dimanche 5 mai 2024, l’ancien sous-chef d’état-major et directeur des affaires politiques et du mécanisme d’alerte rapide de la force multinationale d’Afrique centrale, le lieutenant-général des forces armées congolaises, à la retraite, Aguru Mamba Maurice, a donné sa voix sur les pistes de solution à l’enlisement de l’insécurité dans la province de l’Ituri ainsi qu’à la guerre d’agression au Nord-Kivu.

Les évêques membres de la conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) ont exprimé leur indignation face au bombardement du camp de Mugunga dans la périphérie de la ville de Goma, via un communiqué parvenu à la rédaction de 7SUR7.CD, ce lundi 6 mai 2024. Causant des dizaines de morts et des centaines de blessés, les évêques de la CENCO demandent à l'Union africaine et aux Nations unies de lancer une enquête indépendante pour condamner les responsables et mettre fin à « cette barbarie».

Dans un communiqué parvenu ce lundi 6 mai à la rédaction de 7SUR7.CD, le Gouvernement  congolais, à travers le ministère de la communication et des médias, a sollicité des sanctions politiques et économiques contre le Rwanda, auteur du bombardement du camp de déplacés de Mugunga dans la ville de Goma.  D’après le Gouvernement congolais, cinq (05) bombes ont été tirées, le 03 mai 2024, à partir de Karuba, localité située dans les hauteurs de Kiroche sous contrôle de l'armée rwandaise, pour atteindre le camp de déplacés de Mugunga dans la ville de Goma.

À travers un communiqué, le dimanche 5 mai 2024, le président de la Commission de l’Union africaine Moussa Faki Mahamat a, à son tour, condamné avec la plus grande énergie le bombardement meurtrier contre des camps de déplacés au Lac-Vert et Mugunga dans la ville de Goma au Nord-Kivu, ayant entraîné morts et graves blessures de personnes dont des femmes et des enfants. 

Les autorités provinciales du Nord-Kivu dénoncent l'attaque à la bombe d'un site de déplacés à Mugunga, un quartier périphérique de Goma. Pour le gouverneur militaire, cet acte est un crime de guerre mais rassure que des dispositions particulières seront prises pour éviter ce genre de barbarie sur des populations.

Les combats entre l'armée congolaise et les rebelles du M23 appuyés par le Rwanda ont repris ces dernières heures après des jours d'accalmie. Des camps des déplacés à Goma, ont été touchés par les bombardements dans l'avant-midi de ce vendredi 03 mai 2024. Un des camps de déplacés touchés se situe dans le quartier lac vert à l'ouest de la ville où au moins 9 personnes sont mortes et une dizaines de blessés, d'après le chef de quartier joint par 7SUR7.CD. 

Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) en collaboration avec l'armée Ougandaise (UPDF) annoncent avoir sauvé 11 civils des mains des rebelles d'Allied democratic forces (ADF) à Beni (Nord-Kivu) et Mambasa (Ituri), la journée du mercredi 1ᵉʳ mai 2024. La nouvelle est contenue dans une dépêche relayée à la presse par le secteur opérationnel Sokola I au Grand Nord-Kivu. Le premier exploit a été fait la journée et le second tard dans la soirée.

Le Directeur général de l'Institut supérieur pédagogique (ISP) de Bukavu, Espoir Majagira et son épouse ont été kidnappés samedi 27 avril 2024 à Luberizi dans la plaine de la Ruzizi. Selon la société civile d'Uvira, l'incident s'est produit aux environs de 17h30 lorsque les victimes quittaient Bukavu pour Kiliba dans le territoire d'Uvira.