La première phase pilote de cette campagne épidémiologique se deroulera pendant un mois, et couvrira les aspects suivant :
Large communication au grand publique pour sensibiliser à la réalité de l'épidémie
Formation des intervenants médicaux hospitaliers et des centres de santé de proximité pour les outiller à correctement diagnostiquer et traiter la maladie
Installation de cliniques mobiles dans les foyers identifiés de propagation de l'épidémie pour accélérer la prise en charge des malades
Déploiement des activités d'élimination du vecteur principal de propagation de la maladie qu'est le moustique (fumigation et épandage d'insecticide à grande échelle)
D’après l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le Chikungunya est une maladie virale transmise à l’homme par des moustiques infectés.
Ses symptômes incapacitant sont les suivants : fièvre, céphalées, douleurs articulaires sévères, douleurs musculaires, nausées, fatigue chronique et éruptions.
Il n'existe pas de remède contre cette maladie. Le traitement est essentiellement symptomatique.
Pour rappel, la ville de Kinshasa , dans la commune de Mont Ngafula , est fortement touchée par l'épidémie de chikungunya depuis le mois de février, selon l’Institut national de recherche biomédicale (INRB), dont le Directeur Général, Monsieur Jean-Jacques Muyembe, avait affirmé que les deux premiers épicentres de l'épidémie se trouvaient dans la commune de Mont-Ngafula à Kinshasa et à Kasangulu dans le Kongo-Central.