Le commandement des opérations militaires Sokola/Grand-Nord a séjourné lundi 03 juin dans la ville de Butembo pour passer en revue, la sécurisation des Centres de Traitement d’Ebola et le personnel soignant engagé dans la riposte contre l’épidémie qui secoue la région.
La délégation a été conduite par le général Marcel Mbangu Mashita, commandant de ces opérations.
À en croire le porte-parole de l’armée dans l’espace Beni-Butembo, des menaces d’attaques rebelles pèsent encore sur la ville et l’armée est à pied d’œuvre pour barrer la route à l’ennemi.
Face à la presse lundi 03 mai, le Major Mack Hazukay a condamné les multiples attaques menées contre les Centres de Traitement d’Ebola par des miliciens maï-maï.
Il estime que ces derniers sont fils du territoire et ne devraient pas s’en prendre aux structures sanitaires ainsi qu’au personnel soignant pour des raisons d’instrumentalisation.
«Ces miliciens maï-maï sont nos compatriotes. Mais malheureusement, ils sont instrumentalisés. Nous n’avons pas des dents contre eux. Nous n’avons jamais songé à préparer des offensives contre les maï-maï parce que nous savons qu’un jour ils comprendront qu’ils sont en train de faire du mal à leurs propres parents, à leurs villes. Et par rapport à cela, nous avons opté pour la reddition. Que ces derniers déposent les armes», a insisté Mack Hazukay.
Notons que le personnel soignant engagé dans la lutte contre Ebola à Butembo ne cesse de réclamer des garanties pour leur sécurité.
Ce dernier reste dans le viseur des miliciens qui, selon les autorités politico-administratives, rodent tout autour de la ville.
Joël Kaseso/Correspondant 7SUR7.CD à Butembo