Le gouvernement avait pris la décision de sanctionner dorénavant les syndicalistes impliqués dans des mouvements de grève sauvages dans les toutes les entreprises publiques. Il y va là, selon le gouvernement, de la survie des ces unités de production.
Hélas, malgré cette option levée par le gouvernement en juin 2018, certains syndicalistes s'évertuent à perturber la paix sociale dans des entreprises publiques en déclenchant des grèves à répétition.
C'est le cas notamment à l'ex Onatra (SCTP) et à l'ex OCPT (SCPT, Société Commerciale des Postes et Télécommunications).
Le gouvernement, dans sa lettre, regrette que certains membres du personnel poussent d'autres à la violation intentionnelle de la loi en les obligeant à arrêter le travail : "Ce qui a pour conséquence non seulement de perturber les activités de la société, la paix sociale et parfois même les services à rendre à la clientèle".
Pour le gouvernement, ce ''comportement irrespectueux de certains syndicats vis-à-vis de la loi en vigueur, appelle au recadrage immédiat au risque d'instaurer un climat malsain au sein de cette société".
Il y a deux semaines quelques agents de la SCPT s'étaient rendus à l'hôtel de ville pour réclamer des arriérés de salaire.
P.M.