Après avoir passé la nuit du lundi 16 au mardi 17 septembre en sit-in devant le siège régional (Zone Est de la RDC) de la maison de télécommunication Airtel à Goma, les militants du mouvement citoyen Lutte pour le Changement "LUCHA RDC", poursuivent avec leur mouvement de manifestation ce mercredi 18 septembre 2019 devant les installations de cette entreprise en vue de dénoncer "l'escroquerie de ce réseau vis-à-vis des ses clients".
Escroquerie caractérisée selon ces protestataires par "le prix exorbitant des unités pour forfaits d'appels, internet et textos, le comptage erroné du temps de communication ainsi que le double paiement lors des transferts via Airtel Money".
Il s'agit de la sixième manifestation dont trois de manière consécutive, parmi lesquelles, une pendant toute la nuit, et les autres à longueur des journées.
Ils continuent à exiger :
- La réduction du prix des services internet (Méga bytes)
- L'amélioration de la qualité de la connexion pour des appels, des textos et pour Internet ;
- La suppression du double paiement lors des transactions Airtel Money.
- La géolocalisation des Kidnappeurs qui utilisent Airtel pour demander des rançons à la population.
Une autre revendication s'est ajoutée à celles sus évoquées, il s'agit de "l'application stricte des conventions prises entre Airtel et la LUCHA lors d'une réunion qui s'est tenue à Goma le 22 mai dernier".
Dans cette réunion, des accords ont été trouvés pour que la LUCHA observe une trêve dans ses manifestations et que Airtel réponde à toutes les revendications de la LUCHA dans un délai allant de 30 à 60 jours.
Les revendications n'ont pas trouvé gain de cause et les manifestants se décident ainsi de commencer avec des manifestations "Non Stop" jour et nuit.
Glody Murhabazi, à Goma