Lundi 23 septembre 2019, le ministre de la Recherche Scientifique et Innovation, José Mpanda Kabangu s'est entretenu avec une délégation des experts de l’Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA) conduite par le représentant résident, Shibata Kazunao.
Leurs échanges ont porté sur le projet de télédétection signé depuis 2011 mai avec le Centre National de Télédétection (CNT), mais qui n’a pas encore atteint sa maturité.
Selon le directeur général de CNT, (structure relevant du Ministère de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique, MRSIT), la mission des experts qui sont venus du Japon dans le cadre de ce projet a deux volets :
- finaliser le document du protocole d’accord entre le CNT et le Ministère de mines, premier secteur d’intervention de la télédétection, dont l’utilisation des données satellitaires s’avère très importante;
- attirer l’attention des autorités de la RDC sur la nécessité de doter le CNT des locaux en vue de l’installation des équipements de travail.
Pour sa part, le chargé de mission du Japon en RDC qui a rappelé au ministre José Mpanda qu’il n’y a pas de progrès sans technologie, a tenu à préciser que ce projet de télédétection est l’une des priorités de la JICA en RDC et a ainsi sollicité la coopération étroite des décideurs congolais par sa réalisation.
Cependant, le ministre José Mpanda tout en remerciant la JICA pour ce projet "très important pour la République", a promis à ses hôtes son implication pour la résolution de quelques blocages qui freinent l’exécution correcte dudit projet. En même temps, il a sollicité de la JICA, en dehors de la télédétection, d’envisager le transfert en RDC des innovations technologiques japonaises pour lui permettre d’émerger aussi comme le pays du Soleil levant.
Par ailleurs, le directeur du CNT a donné l’importance et les avantages de la télédétection qu’il a définie simplement comme une technique qui utilise les informations des données collectées par des engins satellitaires sur tous ce que l’on a comme ressources naturelles (du sol et du sous-sol).
"Cette technique c’est pour faire un inventaire exhaustif et fiable de ce que nous avons comme richesses naturelles. Nous allons former des jeunes gens congolais qui seront à mesure de décortiquer ces informations satellitaires pour une meilleure connaissance de notre patrimoine (mines, pétrole, pêche, forêt…)", a fait savoir Patrick Mavuba Mayuba.
JKM