RDC-Recrutement DGDA : Des défenseurs judiciaires de Goma dénoncent la discrimination des jeunes vivant dans les milieux ruraux

Mercredi 1 janvier 2020 - 04:20
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7sur7

Le recrutement à la Direction Générale des Douanes et Accises (DGDA), ne cesse d'enregistrer de nouveaux rebondissements. Plus de 2500 candidats sont en lice pour seulement 70 postes vacants, et des critiques, ainsi que des allégations de corruption et trafic d'influence ne cessent de surgir.

Ce mercredi 1er janvier 2020, 7SUR7.CD a reçu la copie d'une lettre adressée au Directeur Général de cette institution, par le cabinet de Maître Wilondja Nepangi José, avocat et défenseur judiciaire en ville de Goma, pour dénoncer "la discrimination des jeunes vivant dans les milieux ruraux pour le dépôt de leurs dossiers et les lieux de l'organisation du concours".

Des dossiers ont été conditionnés à être déposés, ainsi que le concours organisé, uniquement dans les chefs-lieux des provinces et à Kinshasa. Ce qui pousse Napangi José, à dénoncer une discrimination, vu que "dans les miliaux ruraux, plusieurs jeunes remplissent également les conditions fixées par la DGDA, mais n'ont pas la possibilité de se rendre dans les villes concernées".

D'après lui, les jeunes du territoire de Mwenga, ville de Kamituga au Sud-Kivu et du territoire de Walikale au Nord-Kivu, "se sentent punis suite au manque des moyens pour le dépôt de leurs dossiers, avec notamment l'impraticabilité des routes pour atteindre les villes de Bukavu et Goma, ainsi que le manque des moyens financiers".

Comme finalité, le député provincial du Nord-Kivu Saidi Balikwisha, avait lui, fait voyager une dizaine de jeunes pour passer le test à Goma, en provenance de la localité de Bashu en territoire de Beni, mais n'avait pas selon lui, réussi à apaiser l'indignation des autres jeunes désireux de tenter leur chance.

Des défenseurs judiciaires du Nord-Kivu, demandent ainsi que les opportunités soient offertes à tous les congolais à un même niveau, en installant des bureaux dans chaque territoire et ville du pays, pour ne pas pécher contre le principe "omnia omnibus", soit "tous à tous", et éviter l'exode rural.

Glody Murhabazi, à Goma