La Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL) a qualifié les atrocités des rebelles d’Allied Democratic Force (ADF), actifs depuis 2014, dans l’est de la RDC, d’une menace de portée internationale.
Cette révélation a été livrée mercredi 22 janvier dernier, dans la ville cosmopolite de Beni (Nord-Kivu), par une délégation de ladite organisation intergouvernementale, en mission de paix dans la zone.
D’après le colonel Valonza (un expert angolais membre de la CIRGL), la pacification de Beni reste la majeure priorité de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs. D’où, au stade actuel, la rébellion de l’ADF constitue une menace internationale.
« …Nous sommes là (Beni, Ndlr) pour la paix et la stabilité. L’ennemi qui se trouve ici pour le moment c’est l’ADF. Et l’ADF est devenu une menace internationale. Ce qu’ils font le recru partout dans les pays des Grands Lacs. Mais, il y aura des solutions. La population de Beni peut attendre. La communauté internationale fondamentalement la région des Grands Lacs est avec eux (habitants de Beni, Ndlr). Nous allons lutter ensemble », a-t-il déclaré devant la presse de Beni.
Mercredi dernier, l’ADF a de nouveau exécuté au moins 9 civils à Mayimoya, dans la région de Beni. Ce bilan reste encore provisoire, d’après le Centre d’Etudes pour la Promotion de la Démocratie, la Paix et les Droits de l’Homme (CEPADHO), une ONG-DH basée dans l’est du pays.
Il rapporte que les assaillants étaient venus de la partie orientale du lieu du drame où de nombreux paysans exercent leurs activités champêtres.
Joël Kaseso, à Butembo