Le retard pris pour la signature d'un accord entre le gouvernement Congolais et le groupe armé FRPI (force de résistance patriotique de l'Ituri), impacte négativement sur le processus de pré-cantonnement de cette milice, amorcée depuis plus de 2 ans dans la chefferie de Walendu-Bindi au sud du territoire d'Irumu en province de l'Ituri.
Cette révélation a été faite le Jeudi 06 février 2020 par l'ONG "ACIAR" ( appui à la communication interculturelle et l'auto prise en charge rurale), une organisation qui accompagne ce processus.
Selon Éric Mongo, coordonnateur de ladite ONG, plusieurs problèmes liés à la prise en charge des miliciens pre-cantonnés se posent. Il s'agit notamment du retard du payement de la prime et le non paiement de la facture de soins de santé.
Outre ces problèmes, le groupe armé FRPI éprouve des difficultés pour contrôler ses éléments qui commencent déjà à commettre des exactions dans la région, ajoute la même source.
Ainsi, il demande au gouvernement Congolais de fixer une nouvelle date pour la signature de cet accord, après celle du 18 janvier 2020 qui n'a pas été respectée.
"La solution est qu'on signe vite l'accord et c'est l'attente de tout le monde, de toute la communauté. Que le gouvernement fixe une nouvelle date afin de redonner l'espoir pour ce processus", a recommandé Éric Mongo.
Il sied de noter que c'est depuis le 12 août 2019 que les éléments du groupe armé FRPI se retrouvent au site du pré-cantonnement d'Azita, dans la chefferie de Walendu-Bindi en territoire d'Irumu.
Séraphin Banangana, depuis Bunia