Le Comité de conjoncture économique (CCE), structure du gouvernement en charge de la stabilité du cadre macro-économique, attribue l'augmentation des prix des biens et services en RDC à la reconstitution des stocks par les hommes d'affaires après les fêtes de fin d'année.
Cette structure en charge de la stabilité du cadre macro-économique que préside le premier ministre a, au cours de sa réunion de ce mardi 10 février 2020, indiqué que cette flambée des prix n'est que conjoncturelle.
"Elle est liée au fait que les opérateurs économiques sont en train de reconstituer les stocks après les fêtes de fin d'année et rachetent les devises sur le marché", a affirmé le vice-premier ministre du budget Jean Baudouin Mayo Mambeke.
Il soutient par ailleurs que cette montée de prix n'a pas perturbé le cadre macroéconomique dans son ensemble qui demeure plutôt stable.
Le CCE note, dans un notre registre, que le taux de croissance économique pour l'exercice 2019 se situait à 4.4%, par rapport à 2018 où il se situait à 5.8%.
C'est ce qui ressort de la note d'appréciation de croissance économique présentée par la vice-premier ministre ministre du plan Elysée Munembwe.
Le VPM au budget qui a fait le compte rendu de cette réunion a indiqué que ce taux est au dessus du taux moyen de l'Afrique subsaharienne qui est évalué à 3,3%.
Il affirme que le gouvernement va très prochainement annoncer des réformes qui seront exécutées par différents ministres sectoriels en vue de booster la mobilisation des recettes.
Pour sa part, le ministre de mines a, au cours de cette rencontre, présenté le rapport du forum Indaba mining qui s'est tenu récemment à Cap Town en Afrique du Sud.
Il s'est surtout attardé sur les promesses d'investissements éventuels en RDC faites par les opérateurs du secteur minier qui ont pris part à ces assises auxquelles a personnellement participé le premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba.
Un autre moment important de cette réunion du Comité de conjoncture économique a été la présentation par la VPM du plan de la note sur l'état de lieux du climat des affaires en RDC.
A en croire le rapporteur, cette note est d'autant plus importante qu'elle rappelle les obligations de la RDC par rapport à ses engagements d'améliorer son climat des affaires.
Il a affirmé que cette note a été retenue pour être présentée au prochain conseil des ministres.
Orly-Darel Ngiambukulu