L'atelier organisé du 20 au 22 février 2020 à Kinshasa sur la conformité des opérations de la société Kibali Global Mines aux obligations et exigences en matière environnementale et responsabilités sociétales, s'est clôturé sur une note de satisfaction pour les organisateurs et participants (acteurs publics, société civile, société savante, bureaux d'études environnementales, Ongs, parlementaires,etc.).
Lors de son mot de clôture, le directeur général de Kibali Gold Mines Cyrille Mutombo, a salué la qualité des débats et échanges ainsi que les partages de connaissances lors des travaux.
En outre, il a rassuré que les recommandations formulées seront appliquées pour améliorer la conformité de l'entreprise en matière environnementale. Même si, assure-t-il, Kibali, filiale de la multinationale Barrick Gold, s'applique déjà les meilleurs standards internationaux
"Bien que Kibali Gold Mines travaille déjà de manière conforme aux divers standards internationaux, les conclusions et recommandations issues de ces travaux ne vont pas rester lettre morte. Elles vont permettre d'ajouter dans notre société des correctives et améliorations nécessaires dans ses opérations et activités", a-t-il indiqué.
Il a, en outre, félicité les intervenants pour leur présence et disponibilité ainsi que leur participation active au bon déroulement de ses travaux.
"Je prends bonne note de vos félicitations et encouragements adressé à la société Kibali Gold Mines pour les efforts entrepris et toutes les actions mises en œuvre depuis plus de dix ans ainsi que toutes vos observations formulées", a fait savoir C. Mutombo.
Le DG de Kibali a remercié particulièrement le ministre de l'environnement (Claude Nyamugabo) pour sa présence le jour de l'ouverture.
La société civile a noté la transparence avec laquelle Kibali répond aux obligations environnementales et sociales édictées par le code minier révisé et son réglement minier.
Elle appelle les pouvoirs publics à trouver un seul interlocuteur aux opérateurs miniers, en mettant fin aux conflits récurrents entre la direction de protection de l'environnement minier (DPEM) et l'agence congolaise de l'environnement (ACE). Le premier dépend du ministère des mines tandis que le second répond du ministère de l'environnement.
A.M.K.