
12 mouvements citoyens et organisations de la société civile du Sud-Kivu exigent la libération de Vital Kamerhe, directeur de cabinet du chef de l'État.
Dans une déclaration mercredi 15 avril 2020 et dont une copie est parvenue ce jeudi à 7SUR7.CD, ces mouvements citoyens et organisations de la société civile dénoncent un plan savamment monté contre Kamerhe.
"En vue de limiter la propagation du Covid-19, mais aussi préserver l'unité de notre pays qui est et restera un et indivisible, nous exigeons la libération dans l'extrême urgence de l'honorable Vital Kamerhe tout en nous rassurant de la poursuite normale du procès afin que justice soit équitablement rendue et que le peuple congolais soit fixé dans les jours qui suivent sur cette affaire de 100 jours", peut-on lire dans cette déclaration.
Ces mouvements citoyens et organisations de la société civile disent craindre également la propagation à grande échelle de la pandémie de Covid-19 au regard des manifestations et attroupements de militants de l'UNC.
Ils regrettent la justice à double vitesse dans le dossier Kamerhe, alors que les dossiers décès de Floribert Chibeya, la fosse commune de Maluku, l'assassinat de Rossy Mukendi, le rapport Luzolo Bambi, affaire Bukanga Lonzo, affaire AFDC-A restent sans suite à ce jour.
Mercredi dernier, Vital Kamerhe a, depuis la prison de Makala, appelé les militants de son parti au calme et à laisser la justice faire son travail sans pression, tout en rassurant que son innocence sera prouvée.
Déogratias Cubaka, à Bukavu