
Dans une déclaration lundi dernier, le député national Delly Sesanga a affirmé que l'ordonnance du chef de l'État portant création de l'Agence de Prévention et de Lutte contre la Corruption viole les articles 122, 150, 149 et 19 de la Constitution.
En réaction, Maître Arlette Odia, cadre du parti politique Dynamique Congo Uni, (DCU), de Vidiye Tshimanga, estime que la création de ladite agence ne viole en rien le principe fondamental de la séparation des pouvoirs consacré par la constitution de la République Démocratique du Congo.
Se confiant ce mercredi 22 avril 2020 à 7SUR7.CD, Me Arlette Odia précise que cette agence n'a pas pour vocation de juger, et encore moins de condamner.
"Cette structure présidentielle n'a vocation ni de juger, ni de condamner, ni moins encore de priver les personnes citées du bénéfice de la présomption d'innocence. Son analyse est donc dépourvue de toute rigueur nécessaire", a-t-elle indiqué.
Dans la foulée, ce cadre de la DCU rappelle au président du parti politique Envol le but de la création de l'Agence de Prévention et de Lutte contre la Corruption.
"Il faut retenir qu'elle a été instaurée dans le seul but de permettre au chef de l'Etat d'avoir un regard très attentionné sur l'évolution des mécanismes de lutte contre cette gangrène qui a longtemps retardé le développement de notre pays", conclut Me Arlette Odia Kashama
Pour rappel, l'Agence de Prévention et de Lutte contre la Corruption créée le 16 mars dernier par le président Tshisekedi, a notamment la charge de mener des enquêtes et de provoquer des poursuites judiciaires.
Jephté Kitsita