RDC-Ogefrem : Patient Sayiba est victime de sa rigueur et de son savoir-faire"( Tribune de Me Jean-Michel Mpangi)

Vendredi 8 mai 2020 - 09:23
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Il ne se passe plus un seul jour sans qu'une nouvelle fausse information sur le directeur général de l'Office de gestion du fret multimodal (Ogefrem), Patient Sayiba ne fasse surface sur les réseaux sociaux.

Certaines personnes mal intentionnées vont  jusqu'à  recourir aux journaux satiriques qui n'hésitent pas à verser dans les injures faciles contre Patient Sayiba.

L'injure est l'arme du faible et le silence est d'or, dit-on. D'autres personnes par contre multiplient des allégations mensongères auprès des autorités dans l'espoir d'obtenir, tant soi peu, le soutien à leur démarche.

Au-delà de tout ce qui se raconte, nos investigations nous amènent à la certitude que le DG Patient  Sayiba est tout simplement victime de sa réussite managériale, de sa rigueur et de son savoir-faire. Ces valeurs et qualités mettent très mal à l'aise ses détracteurs qui se recrutent, entre autres, parmi des personnes qui ont assumé des hautes responsabilités dans le pays.

A les en croire, tantôt il aurait détourné plusieurs millions et aurait logé son butin dans un compte à l'étranger, tantôt il est orgueilleux et n'obéit qu'à ses impulsions...  
In fine, après chaque vérification, les comptes sont bons pour chaque fait lui reproché en commençant par le crédit de 3 millions contracté à Afriland, pour chuter par le dossier port sec de Kasumbalesa, en passant par les interpellations en justice.

Pour rappel, à son avènement à la tête de l'Ogefrem, ce nouveau DG réalisera vite que l'entreprise était dans un profond coma prolongé. 

Un constat qui a été confirmé par la note du directeur financier de l'époque signée le 18 juin  2017 faisant état de plus de 40 millions USD de dettes pour une entreprise dont le chiffre d'affaires avoisinait, à peine, 30 millions USD.

Le PV de remise-reprise, signé une semaine plus tard, sera plus que révélateur. Il signale un compte bancaire passif de l'ordre de moins d'un million six-cent mille USD.

C'est là que le tandem Sayiba et Manzila se rendront compte qu'ils ont du pain sur la planche et se décideront de se souder les coudes en mettant en place le système managérial de la gestion participative et orthodoxe axée sur les résultats. 

Avec ce système, l'espoir renaît petit à petit car il reflète une détermination et une volonté irréversible de rompre définitivement avec l'ancien système.

Très vite, cette nouvelle équipe fait ses preuves jusqu'à laisser croire que l'Ogefrem était un bunker qui n'attendait que les nouvelles nominations pour dévoiler ses merveilles à la grande satisfaction de tous, de sauf ceux qui souhaitent à tout prix sa déchéance.

La réévaluation du projet du port sec de Kasumbalesa à 300 millions USD et la transparence managériale dans ce projet laissent un goût amer aux partisans de la gestion opaque qui sautent sur chaque projet de la République pour tirer d'énormes commissions ou bénéfices personnels.

Il va de soi qu'à défaut pour eux d'obtenir la complicité du DG Sayiba pour atteindre leurs fins, tous les moyens sont bons pour ces détracteurs d'évincer celui qui les gêne. 

Parlant de la justice, nous voulons d'une justice juste ou équitable et  dénonçons celle qui affaiblit et condamne l'opprimé par des procédures à la fois irrégulières et spectaculaires. 

Nous nous insurgeons contre une justice à double vitesse qui viole les principes fondamentaux pour servir certains intérêts égoïstes. Nous voulons d'une Justice noble et réparatrice. 

En effet, dans le dossier Ogefrem, la lecture de l'article 153 de la Constitution nous aura appris que  le Parquet près la Cour de Cassation n'est pas juridiquement compétent pour interpeller un DG dont sieur Sayiba.

Il faudra aussi comprendre que les faits reprochés à Patient Sayiba sont inexistants au regard des preuves déjà fournies et que ses détracteurs savent contredire. 

Pire encore, le Parquet  revient sur des questions qui ont fait l'objet des enquêtes de deux grandes institutions étatiques, à savoir, l'Inspection générale des Finances et la Cour des Comptes dont les conclusions n'ont révélé aucune anomalie. 

Que cachent ces mandats de comparution et d'amener du Parquet près la Cour de Cassation qui ressemblent à une suite réservée aux déclarations intéressées de l'honorable Claudel Lubaya, de Me Muyambo et de Me Georges Kapiamba, qui n'avaient jamais dit un mot lorsque l'Ogefrem mourrait y a de cela trois ans?

Nous sollicitons l'implication  personnelle du Garant du bon fonctionnement des Institutions et juge suprême de la République, le Chef de l'Etat, pour que la justice ne soit pas utilisée comme une arme aux services des politiciens véreux. 

Me Jean Michel MPANGI MUTOMBO