Dans une mise au point parvenue à 7SUR7.CD le samedi 16 mai 2020, le ministre de la santé affirme avoir diligenté depuis deux semaines les enquêtes sur le prétendu monnayage des cadavres afin de les ajouter sur la liste des décès dus à la Covid-19.
"Concernant les enquêtes par rapport au monnayage des cadavres, je voudrais vous informer qu'elles sont déjà diligentées depuis deux semaines. J'attends le rapport demain", fait savoir le docteur Eteni Longondo.
À l'en croire, le rapport préliminaire de ces enquêtes indique que personne ne donne des informations par rapport à l'origine des allégations.
Le ministre de la santé, par conséquent, affirme qu'il s'agit d'un acte de sabotage de l'action gouvernementale dans le cadre de la lutte contre la Covid-19.
"Quand on insiste, ils disent le cadavre est déjà enterré, l'histoire est déjà passée. La plupart de messages sont anonymes. Il n'y a personne qui donne son nom, ni son numéro de téléphone. Nous avons contacté les médecins chefs des zones, la Croix Rouge... nous pensons que c'est tout simplement un acte de sabotage", souligne le Dr Longondo.
Lors du conseil des ministres du vendredi 15 mai dernier, le président de la République Félix Tshisekedi a été informé d'un trafic qui consisterait à pousser les familles à déclarer que leurs membres sont décédés de la pandémie de Covid-19 moyennant une rétribution. Le chef de l'État a instruit le ministre de tutelle à diligenter une enquête afin de lui transmettre un rapport.
Prince Mayiro