Selon l'Institut National de Recherche Biomédicale, (INRB), la plupart de malades de la covid-19 présentent d'autres d’autres pathologies comme l’hypertension, le diabète et la maladie rénale chronique.
Ils meurent souvent, malgré tous les efforts du personnel soignant pour sauver la vie à ces patients, renchérit l'INRB dans le bulletin du 16 mai 2020.
Pour la plupart, poursuit l'INRB, ils restent au moins entre 24 à 48 heures à l’hôpital.
À en croire cet institut médical piloté par le docteur Jean-Jacques Muyembe, il y a d’autres décès qui sont diagnostiqués «post-mortem», c’est-à-dire, soit la personne est arrivée à la structure sanitaire déjà décédée, soit elle est décédée à l’hôpital avec des signes de la Covid-19.
C’est après le test que le prestataire sanitaire peut confirmer si la personne est décédée ou non de la Covid-19, martèle l'Institut National de Recherche Biomédicale.
S'agissant des 10 décès signalés vendredi dernier, le secrétariat technique de la riposte souligne qu'ils sont survenus en milieux hospitaliers, notamment dans 4 hôpitaux de Kinshasa, en moins de 24 heures dès leur admission au sein de ces structures sanitaires.
Il s’agit de 8 hommes et de 2 femmes, dont l’âge varie entre 24 et 95 ans.
L'équipe de riposte insiste sur le fait que les décès sont, non seulement majoritairement imputables à la référence tardive des patients dans les formations sanitaires, mais aussi à la comorbidité.
Depuis le début du coronavirus en République Démocratique du Congo le 10 mars dernier, 61 décès ont enregistrés dont 60 confirmés et 1 probable.
Jephté Kitsita