Beni : L’armée accuse certains politiciens de manipuler les jeunes qui pénalisent les opérations de traque des ADF

Lundi 1 juin 2020 - 10:41
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Le porte-parole militaire dans les opérations Sokola 1 a, lors d’une interview à la presse de Beni le dimanche 31 juin 2020, dénoncé une main noire des politiciens dans la traque des rebelles d’Allied Democratic Forces (ADF), actifs dans l’est et le nord-est de la République Démocratique du Congo. 

« On sait là où les mains noires proviennent. C’est derrière nos politiques. Je ne dis pas tout le monde. Mais c’est certains politiques puisque Monseigneur l’évêque de Butembo-Beni l’a dit. Ils (politiciens, Ndlr) sont derrières les mouvements citoyens, les groupes de pression. Vous poussez la population non armée à faire des troubles oubliant que nous sommes dans la période où le président a pris des mesures pour réduire le nombre de contamination contre la covid-19. Ça nous pose des problèmes parce que sur terrain nous sommes engagés à combattre l’ADF », a expliqué Anthony Mwalushayi, porte-parole des opérations militaires Sokola 1.

La semaine passée, le maire de Beni (déjà suspendu, Ndlr) a chargé les élus tant provinciaux que nationaux de l’est, d’être derrière les tueries des civils par des groupes armés dont l’ADF dans la région de Beni. 

Il y a 24 heures, 5 personnes sont mortes dans une nouvelle attaque attribuée aux rebelles d’Allied Democratic Forces (ADF) au village Mighende, dans le territoire de Beni.

Joël Kaseso, à Butembo