RDC/l'après Covid: " Le gouvernement a réuni les moyens pour cultiver le manioc, le maïs, le riz et les haricots sur 33.000 hectares" (ministre de l’agriculture)

Mercredi 17 juin 2020 - 13:16
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Le gouvernement réfléchit dejà sur comment assurer la securité et l'independance alimentaire de la RDC après la pandemie de Covid-19.

C'est dans ce cadre qu'il vient de réunir les moyens pour pour cultiver le manioc, le maïs,  le riz et les haricots sur 33.000 hectares.

L'information a été donnée, ce mardi 16 juin 2020, par le ministre de l'Agriculture Jean Joseph Kasonga Mukuta, au terme d'une réunion organisée par le premier ministre  Sylvestre Ilunga Ilunkamba à laquelle ont participé plusieurs ministres sectoriels.

" Cette réunion avait pour objectif de prévoir ce qui peut arriver après la Covid-19. Tous les pays du monde sont dejà preparés pour ne pas exporter après cette maladie. Il fallait que nous puissions aussi nous préparer pour produire. Nous avons dans un premier temps réuni les moyens pour au moins 33.000 hectares à cultiver immédiatement pour le manioc, le maïs, le riz et les haricots", a-t-il declaré.

Il annonce que 3000 tonnes de riz produits localement, à Kimpese, dans le Kongo-central, seront bientôt disponible sur le marché local congolais.

Le ministre Kasonga a, en outre, affirmé que le gouvernement vient de terminer de planter  800 hectares de manioc à Mongata.

Il indique que pour eviter la carence alimentaire en RDC après le virus de Covid-19, l’Exécutif  national a retenu six sites agricoles repartis entre plusieurs structures. 

Il s'agit, a-t-il martélé, de matérialiser la vision du président de la République  Félix-Antoine Tshisekedi, celle d'opérer une vengeance du sol sur le sous-sol.

" Dieu nous a tout donné. Nous avons le sol et les hommes. Nous pouvons produire sans irriguer pour le moment parce nous suivons les saisons de pluie et nous sommes à cheval de l'Equateur. Nous pouvons produite au nord, lorsqu'il y a saison sèche au sud et vice-versa. Nous devons surtout, pour  ce faire, relever le niveau des paysans. Le but, c'est de les pousser à produire au moins 4.000 kilos de maïs à l'hectare ", a-t-il plaidé.

Cette séance de travail, présidée par le chef du gouvernement,  avait connu la participation des vice-premiers ministres du Budget, du Plan, des Infrastructures et travaux publics, de l'Economie, des ministres de l'Agriculture, du pêche et elevage, du Developpement rural, de l'Industrie, du vice-ministre des Finances et du gouverneur de la Banque centrale du Congo ( BCC).

Orly-Darel Ngiambukulu