Tribune - CENI : Pourquoi la candidature de Denis Kadima fait-elle peur ?

Lundi 20 juillet 2020 - 00:24
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Photo droit tiers

La candidature de Denis Kadima à la CENI est actuellement présentée dans les réseaux sociaux comme parachutée, téléguidée par X et influencée par Y etc. 

Regardons les choses honnêtement : la Présidence de la République ou toute autre force ont-elles besoin de faire pression pour un candidat dont le CV et le profil sont les plus solides de tous ? 

 A la publication de ce CV (ce qui est un signe de transparence) beaucoup de citoyens congolais comme nous, ont été fiers de voir qu’un compatriote a une telle expérience et crédibilité.  

Que ceux qui dénigrent ce candidat publient tous les CV des finalistes afin que le peuple congolais juge par lui-même.  

Nous sommes nombreux à soutenir Denis Kadima, même sans le connaître. Nous avons soutenu et encouragé l’ONG EDUCIEL et son responsable Bonganga, à ester en justice contre le Parlement congolais.  

Nous l’avons fait pour défendre un principe : l’obligation de l’Assemblée Nationale de transmettre au Président de la République TOUS les PV reçus quant au processus de désignation des membres de la CENI. C’est une question de justice. 

Pourquoi transmettre uniquement la candidature de Ronsard Malonda et non celle des autres ? Car si le parlement peut violer les droits d’un citoyen, qu’en serait -il des 80 millions de congolais ? N’est-ce pas que nous voulons tous un Etat de droit ?

Dans cette affaire EDUCIEL/Assemblée Nationale, Denis Kadima n’est ni partie prenante, ni consulté et nous assumons notre démarche.                                                                                   Nous n’avons pas besoin de l’avis du candidat, sujet congolais vivant en Afrique du Sud, pour exiger que le droit soit respecté et dit en RDC. 

En tant que citoyens et juristes, nous avons décidé, en âme et conscience, de défendre cette candidature sans forcément être mandaté. 

Nous avons décidé de soutenir Denis Kadima à partir du moment où il a été victime d’une discrimination inacceptable de la part des religieux alors qu’il s’agit d’une candidature solide. Nous ne faisons qu’exiger le respect de son droit constitutionnel.  

Jeansy Mwenze, enseignant chercheur, au nom du collectif des soutiens du candidat Kadima