RDC : Le Conseil national des tradipraticiens saisit l'IGF pour solliciter une enquête sur la gestion du Programme National de la Médecine Traditionnelle

Samedi 12 septembre 2020 - 11:34
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7SUR7

À travers un message transmis vendredi 11 septembre 2020 à 7SUR7.CD, le président du Conseil National des Tradipraticiens (CNTP) dit avoir saisi l'Inspection Générale des Finances (IGF) pour solliciter une enquête sur la gestion du bureau du Programme National de la Médecine Traditionnelle (PNMT).

Michée Kapala explique que cette enquête vise à établir la traçabilité des fonds alloués à cette structure composée "des phamarciens" au lieu des tradipraticiens.  

"Le Conseil national des tradipraticiens a saisi l'Inspection Générale des Finances pour enquêter sur le bureau du Programme National de la Médecine Traditionnelle composé des pharmaciens depuis 10 ans à partir même du conseiller actuel du ministre de la santé, Franck Biayi, jusqu'à l'actuelle directrice madame Michelline Bongombe, sur le budget alloué aux tradipraticiens et leurs primes. Surtout entre 2018 et 2019, la directrice susévoquée a effectué une mission dans l'Est du pays pour le compte des tradipraticiens sur la maladie à virus Ebola, les frais étaient sortis mais il n'y a pas eu de trace de cet voyage", fait-il savoir.

Il indique qu'il aurait appris que l'IGF serait aussi prête à diligenter une enquête sur la gestion d’une somme d’argent disponibilisée en mars dernier pour la formation des tradipraticiens sur la Covid-19. 

Par la même occasion, le président du CNTP lance un ultimatum de 7 jours à tous les tradipraticiens évoluant sur le sol congolais (étrangers et congolais) pour se faire enregistrer au tableau du Conseil national des tradipraticiens. 

"Je profite de cette occasion pour lancer un ultimatum à tous les tradipraticiens œuvrant en RDC (étrangers et congolais) que vous avez jusqu'à 7 jours à partir du 10 septembre 2020 pour vous faire enregistrer au tableau du Conseil national des tradipraticiens. Dépasser cette date, les hors la loi auront à répondre de leurs actes devant la justice.", prévient-il. 

Le CNTP, par ailleurs, demande des postes de conseiller à la présidence de la République ou au sein du collège de santé du chef de l'État, à la Primature et au ministère de la santé. 

"...parce que nous soignons 80% de la population rurale mais ce sont des médecins modernes et des pharmaciens qui conseillent le président, le premier ministre et le ministre pour nous, nos vrais ennemis. Raison pour laquelle la médecine traditionnelle ne décolle pas", conclut-il.

Merveil Molo

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