RDC : "Georges Kapiamba mutile ACAJ avec l'immortalité mensongère" (Tribune Kabasu Babu)

Mardi 27 octobre 2020 - 17:44
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Georges Kapiamba a amené l’ONG d’assistance judicaire ACAJ à produire de la nausée intellectuelle dans l’opinion nationale par les insanités furibondes qu’elle a déversées sur ma personne. Cela en réaction enragée à ma critique du caractère manichéen du forum qu’elle avait organisé en conjonction avec la Présidence de la République. Toute personne porteuse d’un minimum de rationalité a indubitablement constaté que Kapiamba a été grotesquement incapable d’élever le débat pour réfuter substantiellement et systématiquement mes arguments. Ainsi, dans sa furie de mercenaire « ONGeiste » au service de nouveaux apparatchiks du pouvoir à qui, par allégeance tribale, il offre des services de sublimation politique dans l’opinion comme les auteurs des « prémices du Pacte Républicain en RDC qui se sont dessinées depuis l’alternance en 2018 », il a versé dans l’immoralité des mensonges. Pour information à Kapiamba et son ACAJ, surtout pour mieux illuminer les lecteurs sur ma validité scientifique et technique sur cette matière, il est important de noter que je suis formé en PILOTAGE DE LA PERFORMANCE DU GOUVERNEMENT (Driving Government Performance) à l’Université d’Harvard au Kennedy School of Government. J’ai publié un livre intégrant cette matière. J’ai organisé des séminaires aux USA (Texas, USALGA) et en RDC, avec des collègues américains, appréciés par d’innombrables autorités congolaises qui y ont participé. Trois des participants à nos séminaires sont membres du gouvernement. J’ai initié et conceptualisé le séminaire du Président F. Tshisekedi avec les Gouverneurs au mois de mars 2019 et j’ai été un des speakers au séminaire du Gouvernement Tshibala en 2017.

Les inepties que Kapiamba a amené son ONG à déverser sur par ma personne, au lieu d’attaquer mes arguments, appellent les réponses suivantes : PLATITUDE INTELLECTUELLE ET INCAPACITÉ DE RÉFUTER ÉPISTÉMIQUEMENT ET MATÉRIELLEMENT MES ARGUMENTS 

Au plan épistémique comme corpus de connaissances systématisées donc scientifiques (axées sur des théories crédibles et des concepts valides), dans son communiqué injurieux et diffamatoire, ACAJ n’est pas parvenue à démontrer quelle est la matière fondamentale relative à la performance dans la gouvernance qui a été traitée dans son forum. Donc, ces assises se sont déroulées avec un déficit de référents théoriques et conceptuels appropriés pouvant guider les participants dans le captage véridique de la problématique dans sa complexité systémique institutionnelle, voire sociétale, pour formuler des solutions adéquates. Les intervenants professeurs peuvent avoir effectué d’excellentes présentations, mais qui n’avaient rien à avoir avec les modèles modernes de la performance en gouvernance d’Etat. Kapiamba n’a pas été en mesure de réfuter mon argument selon lequel ce forum (et non un séminaire comme ils le veulent) n’a fait que reprendre en échos les résolutions toujours répétées depuis 2001, sans apporter une innovation quelconque. Leurs résolutions ignorent les modèles modernes de la performance en gouvernance ou en gouvernement étatique ou national. ACAJ n’est pas en mesure d’en citer un seul. Ils n’ont même pas proposé des éléments d’une politique publique en termes de législation sur la performance en gouvernance d’Etat. 

Kapiamba n’a pas su démontrer que son « forum » n’était pas manichéen. A ce sujet, il est nécessaire noter que la démarche de plusieurs présentateurs qui pointaient du doigt seulement les déficits (corruption, mauvaise gouvernance) avec fixation sur une seule periode2001-2018 sans : (a) relever objectivement les apports de cette dispensation-là en performance gouvernementale ; (b) sans aussi capter la récurrence des mêmes pathologies dans le régime de l’alternance en 2019-2020. Cette exploration partiale et asymétrique rend impossible tout captage de la causalité systémique et sociétale de la sous-performance d’Etat (dimension fondamentale que mêmes certains professeurs dans ce forum n’ont pas captée). Le message est que les pathologies gouvernologiques exposées sont l’exclusivité d’un groupe de gouvernants de l’ancien régime. Les nouveaux gouvernants émanant de l’opposition constitueraient, eux, des saints ayant offert à la RDC « les prémices du Pacte Républicain » salvateur du pays de ses maux de corruption. Le détournement de $ 57 millions du programme de gouvernement du président, les surconsommations budgétaires scandaleuses de la présidence, les exonérations douanières octroyées par la présidence, la gabegie à la maison civile du président, les retro-commissions, sont autant des faits tangibles démontrant qu’une telle narrative est fallacieuse. Elle est promue et diffusée, sous la mascarade d’ACAJ, pour solidifier le pouvoir de ses alliés politiques. La narrative est claire : les anciens  gouvernants sont porteurs de mauvaiseté incurable et les nouveaux dirigeants sont, eux, des saints rédempteurs. En synthèse, cette narrative est manichéenne. 

Le caractère d’un rituel antirépublicain, contrairement à la thèse incohérente de Kapiamba d’un « forum national de partage d’expérience », est absolument démontré par le fait que : (a) la première expérience porteuse de quelques progrès en matière de la performance gouvernementale en RDC post-guerre est celle de 2012-2014 avec le système des Lettres de Mission, fondé sur le modèle de la Gestion Axée sur les Résultats. Appréciée par la Banque Mondiale et le FMI, cette expérience a donné à la RDC sa meilleure performance économique historique depuis 1960, en termes de production des richesses nouvelles de la nation (production de $ 40 milliards de PIB de 2001 à 2018 dans un pays en refondation totale). Aucune des personnalités ou  académiciens gestionnaires d’un think-tank crédible  ayant piloté cette expérience de 2012-2014,  n’a été invitée pour « partager son expérience » ; (b) une ONG aussi crédible en matière de bonne gouvernance que l’ODEP, ayant régulièrement dénoncé les déficiences en gouvernance étatique avec des propositions des solutions, n’a pas été invitée à partager son expérience dans ce forum réputé national ; (c) pire, un expert crédible en matière d’évaluation de la performance en gouvernance, venu des USA et travaillant à la présidence, n’était même pas au courant de ce forum. Alors de quel forum républicain et national de partage d’expérience sur la performance en gouvernance nationale parle-t-on si des congolais détenteurs d’une expertise et d’une expérience tangible en la matière ont été exclus.  

Mon livre « prépublié et non publié » (Kapiamba ne cerne peut-être pas la nuance) en 2013 auquel ACAJ fait insidieusement allusion avait constaté l’existence des « élites rentières et l’autocratie sultanesque kabiliste». J’assume mon constat fait en 2013 sur une expérience de 2011-2012. ACAJ fait montre d’ignorance du caractère évolutif des phénomènes sociopolitiques : le régime de Kabila a progressé significativement et substantiellement de 2012 à 2018. Il a réalisé la meilleure performance économique de toute l’histoire de la RDC, mis en place toute la machine étatique, placé le pays sur la piste de la pré-émergence, solidifié la démocratisation avec le troisième cycle électoral donnant au Congo une alternance historique au pouvoir. Ces accomplissements ne sont pas parfaits et doivent être améliorés. Donc dans une exploration longitudinale sur la toile typologique (échappant à Kapiamba) on ne peut plus se focaliser exclusivement sur les déficits photographiés en 2012, sans cerner les avancées de ce régime qui a aujourd’hui produit une démocratie à perfectionner. Les apparatchiks du nouveau régime, que sublime Kapimba, oxydent cette démocratie avec des violations constitutionnelles récurrentes délibérées dans la complaisance totale de son ONG ACAJ. Trahissant les lacunes grotesques en Politologie (carences communes aux juristes réductionnistes et autres constitutionalistes trompettistes de nouveaux apparatchiks du pouvoir), Kapiamba, à travers ACAJ, estime que mon exhortation en faveur d’une approche symétrique captant tans les déficits que les avancées réalisées de 2001 à 2018, serait une contradiction de ma part, par rapport à mes écrits de 2013. Authentique aberration. 
 
UNE ONG DE JUSTICE QUI VERSE DANS LES MENSONGES ANTI-DÉONTOLOGIQUES DIFFAMATOIRES ET VAUDEVILLESQUES 

Premier Mensonge de Kapiamba sur ma personne Kapiamba fait dire à ACAJ à mon sujet : « Destitué de ses fonctions de Gouverneur de la défunte province du Kasaï Occidentale pour mauvaise gestion et détournement des deniers publics ». Il s’agit ici d’une diffamation car mon gouvernement a été évincé par une « motion de défiance » politicienne qui n’était pas basée sur un quelconque audit ni control de l’Inspection Générale des Finances ou de la Cour des Comptes. En plus même cette motion rocambolesque ne m’a jamais imputé un détournement. Bien au contraire, j’ai innové la gouvernance de cette province en y implémentant une comptabilité informatisée grâce à un expert américain. Cela a généré plus d’$1 millions en revenus internes en faveur de la province. C’est donc une vaine basse tentative d’avilissement de ma personne.

Deuxième Mensonge de Kapiamba sur ma personne Kapiamba pense détruire méchamment ma notoriété intellectuelle en RDC en déviant du vrai débat pour pointer du doigt ma fonction de Secrétaire Général du RCD. Il fait affirmer à son ONG ACAJ que j’ai été « chassé du RCD pour incompétence ». C’est une puérile ineptie mensongère qui ridiculise cette organisation d’assistance judiciaire. J’ai été un secrétaire général unique en son genre au RDC en ce que j’ai été élevé à cette fonction à deux reprises.

Les cadres et membres du RCD, voire les adversaires politiques de ce parti politique, reconnaissent mes compétences intellectuelles et politiques jusqu’aujourd’hui. J’ai démissionné du RDC en 2008 pour aller travailler pour EISA dans un projet de l’Union Européenne au Tchad comme « Expert Principal ». Les lecteurs n’ont qu’à juger cette mesquinerie mensongère du chef d’ACAJ. Troisième mensonge éhonté de Kapiamba sur ma personne.

Par l’entremise d’une menterie d’ACAJ, Kapiamba pense enrichir son offensive destructrice de ma personne par des élucubrations insensées sur le rapport Mapping de 2010 et mes fonctions au RCD.  Non, sieur Kapiamba votre personnalité haineuse produit des « menteries hallucinatoires ». Ce rapport porte sur les faits ayant eu lieu de 1993 à juin 2003. En provenance de l’Afrique du Sud, Je suis devenu secrétaire général du RCD en mai 2003. Par ailleurs, votre conception d’un rapport mapping relancé par des forces exogènes, non pas pour promouvoir la vérité, la réconciliation et la cohésion nationale en RDC, mais dans un schéma unilatéral de neutralisation d’un seul segment sociopolitique, est complétement fallacieuse. 

Le rapport Mapping n’aura de sens de justice aux yeux de l’histoire et de la nation congolaise que si on intègre dans cette logique le meurtre de Lumumba, la pendaison des martyres de la Pentecôte après avoir crevé leurs yeux, le crime économique imprescriptible de la Zaïrianisation, l’assassinat de Guillaume Lubaya et de Pierre Mulele avec mutilation et disparition des corps, les tueries des Etudiants de Lovanium, l’assassinat des Camarades de Lumumba à Bakwanga, le pogrom contre les Kasaiens au Katanga, avec des condamnations même à titre posthume. Enragé et désorienté par ma critique levant le voile sur son mercenariat politicien au service d’une oligarchie politicienne tribale et courtisane ayant pris en otage la présidence, et surtout étant embrouillé dans un secteur scientifique et technique où il n’a ni formation, ni compétence, ni expérience, Sieur Kapiamba a manqué de capacité d’élévation intellectuelle pour me rencontrer sur le terrain épistémique et s’est vautrée dans les mensonges dignes de vaudeville. Cette situation récurrente des individus incapables de déployer une intellectualité foucaldienne moderne pour attaquer les armatures argumentatives qui leurs sont opposées est une pathologie que l’on remarque surtout chez les juristes et autres constitutionalistes trompettistes de la nouvelle oligarchie gouvernante. 
Il est urgent que le Ministère de la Justice, les régulateurs corporatifs du secteur des ONG, les membres d’ACAJ et ses donateurs d’initient une investigation impartiale sur les activités politiciennes souterraines de sieur Georges Kapiamba. Il opère sur une piste tribalo-politicienne en flagrante contravention de la loi sur les ONG, en contradiction à la déontologie en la matière et surtout en totale destruction de l’image de marque de cette organisation. Les menteries haineuses qu’il a emmené ACAJ à déverser sur ma personne sont tellement hallucinatoires qu’une intervention psychiatrique en sa faveur est nécessaire. Comme Gardiens Intellectuels de la République, nous allons continuer à mobiliser l’opinion et les Congolais en faveur d’une République Rationaliste. 

Hubert Kabasu Babu Katulondi

Libre-penseur et Ecrivain, Initiateur de l’AGORA DES GARDIENS INTELLECTUELS DE LA REPUBLIQUE : « AGIR NEW CONGO » (Politologue et chercheur en Gouvernologie) ;