L'Union Européenne annonce sa contribution évaluée à 183 millions d'euros au fonds fiduciaire de lutte contre les catastrophes du Fonds Monétaire International (FMI) pour l'allègement de la dette de 29 pays à faible revenu, pour leur permettre d'augmenter leurs dépenses sociales, sanitaires et économiques en réponse à la crise due à la Covid-19.
Cette annonce a été faite lundi dernier par la Commission de l'UE, à travers un communiqué publié sur twitter et ce, après l'adoption par le sommet du G20 d'un cadre commun pour les traitements de la dette au-delà de l'Initiative de suspension du service de la dette (DSSI).
Selon le même communiqué, cette contribution de l'UE est pleinement conforme à la proposition du président de la Commission Von Der Leyen pour une initiative de relance mondiale qui lie les investissements et l'allègement de la dette "Objectifs de développement".
Après cette annonce, la directrice générale du FMI qui a participé au Conseil virtuel des affaires étrangères européennes des ministres du développement afin de maximiser la prise de conscience commune de l'aggravation de la situation de la dette dans nombreux pays, a exprimé sa gratitude à l'UE.
"Je suis très reconnaissante à l'UE pour la généreuse contribution de 183 millions d'euros au CCRT, une étape cruciale pour aider les pays les plus vulnérables du monde à fournir des soins de santé et un soutien économique à leur population pendant la pandémie en cours. L'UE et le FMI ont un partenariat solide sur le financement du développement", a déclaré Kristalina Georgieva.
Pour rappel, ce sont les pays vulnérables les plus gravement touchés par la crise de la Covid-19 qui sont éligibles au Fonds fiduciaire de lutte contre les catastrophes du FMI. Il s'agit notamment de la République démocratique du Congo, l'Afghanistan, le Bénin, le Tchad, le Madagascar, la Tanzanie, le Togo, le Yémen, le Burundi, etc. En octobre de l'année en cours, FMI avait débloqué une aide d'urgence pour 28 pays très pauvres du monde dont fait partie la RDC pour alléger les dettes dans ce contexte de crise liée à la maladie au Coronavirus.
Prince Mayiro