Au total, 259 cas de viols ont été enregistrés dans la province du Sud-Kivu pour la période allant de novembre 2019 à juillet 2020 dans la ville de Bukavu et les territoires de Kalehe, Kabare et Walungu.
Ces résultats ont été révélés le mercredi 25 novembre dernier par Karibu Jeunesse Nouvelle (KJN) lors de la cérémonie du lancement des activités de 16 jours d'activisme dans la province du Sud-Kivu.
Selon Jolly Kamuntu, présidente de cette structure de la société civile,1.800 cas de violences physiques ont été également documentés.
Elle renseigne que 660 cas de violences psychologiques et 600 cas de violences socioculturelles ainsi que 480 cas de violences économiques ont été enregistrés pendant la même période.
Jolly Kamuntu souligne que ces résultats ont été obtenus sur un échantillon choisi de manière aléatoire de 6.000 personnes.
Elle plaide pour la matérialisation et la mise en application des instruments nationaux et internationaux qui protègent les droits des femmes.
Par ailleurs, Jacqueline Ngengele, cheffe de division provinciale du genre a indiqué que la situation de la femme au Sud-Kivu reste compliquée car des cas de viols et violences sexuelles sont toujours signalés dans certains coins de la province. Elle appelle toute la population du Sud-Kivu à s'impliquer dans la lutte contre les violences faites à la femme.
Il sied de rappeler que durant ces 16 jours d'activisme, les femmes du Sud-Kivu feront le suivi de l'avancement de la traque contre les auteurs des viols et violences sexuelles en province.
Déogratias Cubaka, à Bukavu