Au total 93 cas de violences sexuelles sont ont été recensés entre Janvier et novembre 2020 dans la ville de Bandundu, chef-lieu du Kwilu.
Cette statistique est livrée par Marie-Louise Massamba, infirmière responsable de la cellule de prise en charge des victimes de violences sexuelles à l'hôpital général de référence de Bandundu, dans une interview accordée à 7SUR7.CD ce dimanche 29 novembre.
D'après elle, la victime la moins âgée est un bébé d'un mois et la plus âgée avait 32 ans.
« De janvier à ce jour, 93 victime sont recensées dans notre cellule parmi elles, une fillette âgé d'un mois, la moins âgée et une femme de 32 ans est le cas le plus âgé. Souvent ces cas nous arrivent en retard difficile donc d'assurer la prise en charge correctement », a-t-elle indiqué.
Et d'ajouter : « Je proposerai que les victimes puissent passer d'abord à la cellule de violences sexuelles pour bénéficier des soins vu que c'est ici où se fait la prise en charge médicale et gratuite. Qu'elles viennent d'abord ici, par la suite, elles pourront aller en justice. Parce que si elles commencent par la justice d'abord, le processus traîne avec conséquence, des complications dans le traitement, or, la durée minimale c'est 72 heures ».
Signalons par ailleurs qu'en avril de cette même année, la ministre provinciale du genre, Esther Bamenga, avait sensibilisé les couches sociales contre les arrangements à l'amiable et à cultiver le sens de dénonciation afin d'engager la responsabilité de leurs auteurs et faciliter la prise en charge des victimes.
Rolly Mukiaka, à Bandundu