Présumé détournement à l'EPST : Début du procès ce vendredi, l'audience sera retransmise en direct sur la RTNC

Mercredi 3 mars 2021 - 22:24
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Le procès sur le présumé détournement des fonds alloués à l'Enseignement Primaire Secondaire et Technique (EPST) va s'ouvrir ce vendredi 5 mars 2021 au Centre Pénitentiaire de Rééducation de Kinshasa (ex-prison de Makala).

L'information est confirmée à 7SUR7.CD ce mercredi par le service de communication de l'Inspection Générale des Finances (IGF). D'après la même source, ce procès prévu à 9h00, heure de Kinshasa, sera diffusé en direct sur les antennes de la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC).

Pour rappel, l'IGF avait rendu public le 18 novembre 2020, le contenu de son rapport sur la mission de contrôle de la paie des enseignants par le SECOPE (Service de Contrôle et de la Paie des Enseignants).

D'après Jules Alingete Key, inspecteur général des Finances chef de service qui était face à la presse, l'objectif de l'IGF était de vérifier l'apparition subite de nouvelles unités dans la paie avec le déclenchement de la gratuité de l'enseignement primaire.

Selon la même source, il était également question d'examiner la situation de mise à disposition des fonds au profit du ministère de l'Enseignement Primaire Secondaire et Technique.

Comme résultat de la mission de contrôle, Jules Alingete Key avait confirmé l'existence de faux arrêtés antidatés de recrutement des agents et de création des écoles, ainsi que l'explosion du personnel non enseignant au détriment du personnel enseignant, "pourtant principal destinataire de la gratuité de l'enseignement".

Le rapport de la mission de contrôle de l'IGF avait également révélé un présumé détournement de 62 milliards de Francs Congolais et l'utilisation des fausses factures pour détourner les fonds mis à la disposition par l'État Congolais.

Par ailleurs, l'IGF avait indiqué que 5 hauts responsables du ministère de l'EPST et quelques agents de la Direction de la Paie, du Trésor et de l'ordonnancement du ministère des Finances sont identifiés comme responsables.

Quelque temps après ces révélations de l'Inspection Générale des Finances, le directeur national du SECOPE ainsi que l'Inspecteur général de l'EPST ont été arrêtés. Ces derniers attendaient toujours le début de leur procès.

Jephté Kitsita