Pour le président sortant de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Corneille Nangaa, il est possible d'organiser les élections générales en 2023 en République démocratique du Congo, avec ou sans réformes.
Pour y parvenir, Corneille Nangaa précise qu'il faut que toutes les parties prenantes prennent leurs responsabilités afin que les choses puissent avancer.
Déclaration faite par Corneille Nangaa ce mardi 30 mars 2021 lors de la matinée de plaidoyer parlementaire pour la relance du processus électoral Congolais organisée par l’Ordre National des Experts Électoraux (ONEEL) au Centre Interdiocesain à Kinshasa.
Durant son intervention, Corneille Nangaa a présenté le chemin critique des prochaines élections. Il a également fait des propositions au pouvoir législatif concernant la désignation des animateurs de cette institution d'appui à la démocratie. Il s'agit notamment de :
- Disposer de manière précise que les personnalités indépendantes choisies ne soient pas des personnalités politiques élues ;
- Renforcer l'indépendance des personnalités choisies en leur conférant par voie légale le caractère d'inamobilité ;
- Préserver l'esprit d'inclusivité de toutes les parties prenantes tel que prôné par les accords de Sun City.
Pour rappel, des voix ne cessent de se lever pour exiger des réformes électorales avant la tenue des prochaines élections en RDC. Durant la session ordinaire de mars ouverte au Parlement, les réformes électorales seront parmi les matières prioritaires.
Et pendant ce temps, les confessions religieuses ont amorcé le processus de désignation du président de la CENI, en lançant le dépôt des différentes candidatures. Une démarche critiquée par certains acteurs sociopolitiques, dont les leaders de la coalition LAMUKA.
Jephté Kitsita