Réformes de la loi électorale : Fayulu et Muzito proposent d'interdire à toute personne d'être candidate à plus d'une élection

Vendredi 9 avril 2021 - 16:47
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La coalition LAMUKA a dévoilé ce vendredi 9 avril 2021 au cours d'un point de presse sa proposition de réforme de la loi électorale de la République démocratique du Congo.

À en croire Martin Fayulu Madidi, actuel coordonnateur de LAMUKA et qui était face à la presse aux côtés d'Adolphe Muzito, le but poursuivi par ces propositions est de permettre à la RDC de se doter des institutions légitimes à l'issue des prochaines élections.

Les propositions de LAMUKA sont les suivantes :

1. Élections législatives et provinciales

- Le mode de scrutin : Vote unique non transférable, c'est-à-dire que le lecteur n'a droit qu'à un seul choix sur la liste ;

- Réduire le nombre des candidatures à 350 au niveau de l'Assemblée nationale ;

- Reduire les sièges des villes de Kinshasa et de Lubumbashi ;

- Au cours d'un même cycle, nul ne peut se porter candidat à plus d'une élection (Vous ne pouvez pas être candidat à la Présidence de la République, et en même temps, à la députation nationale ou provinciale ) ;

- Les suppléants ne peuvent pas avoir un lien d'alliance ou de parenté, en ligne directe ou collatérale, ascendante ou descendante jusqu'au deuxième dégre ; 

- Le moyen de vote : la machine à voter, mais à condition qu'on ne transfert pas les résultats électroniquement.

2. Élection sénatoriale

- Ne peuvent présenter une liste des candidatures à l'élection des sénateurs que les partis politiques ou regroupement politiques disposant de 20% des députés provinciaux au sein de l'Assemblée provinciale concernées :

- Les candidats indépendants, parrainés par au moins 20 députés provinciaux indépendants, coptés de l'Assemblée provinciale concernée.

3. Élections de gouverneurs

- Les candidats gouverneurs et vice-gouverneurs doivent porter le mandat d'un parti, regroupement politique ou une coalition ayant au moins 20% des députés au sein de l'Assemblée provinciale.

Pour rappel, cette proposition de loi portant réforme de la loi électorale intervient après celle portant organisation et fonctionnement de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).

Jephté Kitsita