Comme annoncé par 7SUR7.CD, c'est ce vendredi 4 juin 2021 que le Sénat s'est penché notamment sur l'examen du réquisitoire du procureur général près la Cour Constitutionnelle sur la demande d'autorisation des poursuites judiciaires contre Matata Ponyo et Ida Kamonji.
Les deux sénateurs sont cités dans le rapport de l'Inspection Générale des Finances (IGF) sur la débâcle du projet Bukanga Lonzo. Pour sa part, l'ex-premier ministre Matata est considéré comme l'auteur intellectuel de l'échec de Bukanga Lonzo.
En effet, durant la séance plénière de ce vendredi qui a traité cette question à huis clos, sur décision de Modeste Bahati Lukwebo, il a été décidé de mettre en place une commission qui va statuer sur ce cas.
D'après un sénateur qui s'est confié à 7SUR7.CD sous anonymat, les membres de cette commission seront désignés par le bureau dans les groupes politiques et provinciaux.
"Les sénateurs qui vont former la commission spéciale vont entendre les deux collègues. Ils amèneront le rapport à la plénière dans les 48h", a indiqué notre source.
Ce n'est qu'après cette étape, poursuit cet élu des élus qui a requis l'anonymat, que la plénière qui est souveraine passera au vote sur la demande d'autorisation des poursuites judiciaires contre les sénateurs Matata Ponyo et Ida Kamonji.
À en croire notre source, le temps de mettre en place la commission spéciale, et de permettre à celle-ci de faire son travail, il est probable que le Sénat lève l'option sur le réquisitoire du procureur général près la Cour Constitutionnelle, entre jeudi et vendredi de la semaine prochaine.
Cependant, notre source rassure que les membres de cette commission spéciale seront vraisemblablement désignés à la fin de la séance plénière de ce vendredi.
Pour rappel, dans sa réquisition contre l'ancien premier ministre Matata Ponyo, la sénatrice Ida Kamonji, le procureur général près la Cour Constitutionnelle a brièvement résumé les faits reprochés à ces derniers dans la "débâcle" du projet Bukanga Lonzo.
Pour Matata Ponyo par exemple, qui fut premier ministre à l'époque, le procureur général a évoqué notamment le choix du partenaire sud-africain AFRICOM commodité à sa troisième année d'existence.
Jephté Kitsita