La deuxième phase des patrouilles conjointes transfrontalières sur le lac Édouard entre la République démocratique du Congo et l'Ouganda a débuté le jeudi 12 août 2021, conformément à l'accord bilatéral signé lundi dernier dans la localité lacustre de Kyavinyonge, en territoire de Beni au Nord-Kivu.
Curieusement, en ce premier jour, en l'absence de l'équipe congolaise, seuls les Ougandais étaient sur le lac pour concrétiser le compromis pris 48h seulement après.
La République démocratique du Congo accuse un problème de manque de moyens matériels comme motif de sa non participation à cette première patrouille.
Toutefois, l'officier du service de pêche et élevage dans la contrée espère que les autorités les doteront d'outils nécessaires dans un temps raisonnable. Isse Vambesa n'exclut la possibilité pour son équipe de se débrouiller autrement si sa hiérarchie n'agit pas.
« Nous sommes encore dans les bureaux, nous attendons encore la promesse qui nous a été faite par la hiérarchie que les matériels de patrouillent nous arriveront dans moins de 48h. Si l'État nous a responsabilisé, c'est parce qu'il sait de quoi nous sommes capables. Si le matériel de bord n'arrive pas, nous allons nous démener pour que les patrouilles commencent avec les moyens que nous serons capables d'avoir », a-t-il promis, dans une adresse à la presse locale.
Le lundi 9 août dernier, une délégation ougandaise a séjourné en RDC. Avec les autorités congolaises, les 2 parties ont planifié un calendrier avec des décisions spécifiques pour guider les équipes de patrouille au cours de cette 2e phase.
Grâce à cette coopération bilatérale, Ouganda et le Congo-Kinshasa ont accepté d'échanger des pêcheurs arrêtés de part et d'autres, qui n'étaient pas encore condamnées par la justice.
Isaac Kisatiro, à Butembo