Décès de l'apôtre Mbiye : Tony Mwaba regrette la disparition d'un homme qui est resté dans le dogme de la chrétienté classique

Jeudi 9 septembre 2021 - 14:18
Image
7sur7

Le ministre de l'Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, (EPST), Tony Mwaba Kazadi, "touché" par la disparition de l'apôtre Emmanuel Mbiye Mulaya, visionnaire de la Communauté Cité Béthel,  a rendu visite ce jeudi 9 septembre 2021 au pasteur Moïse Mbiye, fils de l'illustre disparu. 

Pour Tony Mwaba, la République démocratique du Congo a perdu un grand homme de Dieu, qui mérite des hommages dignes de son rang.

"Nous venons de perdre un grand homme. Et un grand homme, on ne le pleure pas, on lui rend hommage. Je crois que ce n'est que le début, nous le ferons jusqu'à ce qu'il soit mis en terre", a-t-il dit à la presse au terme de la visite.

En outre, le ministre de l'EPST dit se souvenir de toutes les valeurs chrétiennes véhiculées et portées par l'apôtre  Mbiye.

"L'apôtre est l'un de la catégorie des hommes de Dieu classiques qui ont conduit le mouvement de réveil spirituel dans notre pays. Il est resté dans le dogme de la chrétienté classique sans être associé à quoi que ce soit. Et c'est ça l'une des valeurs spirituelles qui font défaut aujourd'hui dans nos communautés", a indiqué Tony Mwaba

D'après le ministre de l'EPST, l'œuvre de l'apôtre Mbiye doit être perpétuée

"Je crois déjà que l'apôtre n'était pas seulement un homme mais il était devenu un esprit, et un esprit supérieur qui avait déjà organisé bien les choses pour qu'il n'y ait pas des crocs après lui. Et en tout état de cause, je crois que son œuvre sera perpétuée parce que déjà avant qu'il nous quitte, je crois que tout a été déjà mis en ordre. Nous allons accompagner le pasteur Moïse dans cette lourde charge qu'il a de paître les brebis et de veiller sur toute la communauté pour que lui aussi comme l'a fait l'apôtre, qu'il arrive également jusqu'au terminus de sa charge", a déclaré le ministre de l'EPST. 

Pour rappel, l'apôtre Emmanuel Mbiye Mulaya sera inhumé le 11 septembre prochain. Un mausolée est en construction dans une parcelle familiale à Nsele pour accueillir l’illustre disparu.

Eunice Mukendi/Stagiaire