Kinshasa : Des acteurs sociaux outillés sur la gestion des cas d'abus, exploitation et harcèlement sexuels

Vendredi 24 septembre 2021 - 22:50
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L'atelier de formation des acteurs sociaux sur la gestion des cas d'abus, exploitation et harcèlement sexuels a été clôturé, ce vendredi 24 septembre 2021, à Kinshasa, en République démocratique du Congo.

Ces assises qui ont été organisées par le ministère du Genre, famille et enfant en collaboration avec le Fonds des Nations-Unies pour la Population (UNFPA), dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d'Équité et de Renforcement du Système Éducatif (PERSE), a connu la participation de 23 acteurs sociaux de différentes provinces.

Ces derniers ont, durant 4 jours, soit du 21 au 24 septembre, approfondi les principes directeurs, les notions relatives à l'Identification, la dénonciation des cas d'abus, exploitation et harcèlement sexuels, mais aussi la prise en charge des victimes. 

"La formation des formateurs visait à renforcer les capacités des acteurs sociaux qui pourront en suite former les acteurs de terrain, notamment les acteurs de lutte contre les violences faites aux femmes, mais également les points focaux de l'EPST qui s'occupent des questions de la prévention et de réponse aux abus et exploitation sexuels en milieu scolaire. Et à l'issue de cette formation, chacun des participants rentrera dans sa province pour former à son tour un certain nombre de personnes sur terrain", a indiqué Mireille Ikoli, spécialiste du programme à l'UNFPA. 

D'après elle, l'objectif est de garantir les services de qualité sur terrain aux victimes d'abus, exploitation et harcèlement sexuels, mais également prévenir ces fléaux.

"Au fait, le résultat ultime est de pouvoir nous assurer que sur le terrain nous avons les services de qualité pour les victimes des violences basées sur le genre et particulièrement si nous avons des cas d'enfants qui sont victimes d'abus et exploitation sexuels. Nous voulons renforcer les capacités des acteurs sociaux, nous voulons renforcer les capacités des ONG, nous voulons également renforcer les capacités des partenaires de l'ESPT pour pouvoir aider à assurer non seulement la prévention mais également l'assistance aux victimes d'abus et exploitation sexuels", a ajouté Mireille Ikoli.

Pour sa part, le coordonnateur du Projet PERSE a indiqué que la prochaine étape est la formation des acteurs de terrain. 

"La prochaine étape, ça sera la formation sur le terrain. Ça c'est l'UNFPA qui l'organise (...), Parce que l'UNFPA a l'expertise de ce que nous voulons faire. Et donc, cette activité est à relier avec les objectifs du Projet PERSE qui est financé par la Banque mondiale. Cet objectif vise à pouvoir sécuriser, protéger le milieu scolaire. Parce que vous savez le financement de la Banque mondiale vient en appui à la mise en œuvre à la politique de gratuité décidée par le chef de l'État", a déclaré Valère Musiya.

Signalons que les participants à cet atelier de formation, entre autres, les points focaux du ministère de l'Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), les experts du ministère du Genre et de l'UNFPA, se sont réjouis des matières apprises. Ils ont, par ailleurs, promis de répercuter ces enseignements au niveau de leurs provinces. 

Prince Mayiro