Rapport OMS sur Ebola : Une Commission mise en place pour obtenir des sanctions contre les auteurs d'exploitation et d'abus sexuels 

Samedi 2 octobre 2021 - 10:10
Image
7SUR7

Le gouvernement de la République a pris acte du rapport de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) incriminant certains de ses agents dans les viols et l'exploitation sexuels commis en République démocratique du Congo lors de la deuxième épidémie de la maladie à virus Ebola, de 2018-2020. 

L'exécutif national a, par conséquent, mis en place une Commission indépendante ad hoc pour obtenir des sanctions "exemplaires" contre les auteurs de ces pratiques. C'est ce qu'a annoncé le ministre de la Santé, hygiène et prévention au Conseil des ministres qui s'est tenu vendredi dernier.

"Au sujet du rapport de l’Organisation mondiale de la santé incriminant les agents de cette organisation dans les viols et exploitations sexuelles lors de l’épidémie d’Ebola de 2018-2020 en RDC, le ministre de la Santé publique, hygiène et prévention a indiqué que le gouvernement en a pris acte et annoncé la mise sur pied d’une Commission indépendante ad hoc pour obtenir des sanctions exemplaires pour tous ceux qui se sont illustrés dans ces pratiques", rapporte le compte-rendu du Conseil des ministres.

À en croire la même source, la République démocratique du Congo est résolument engagée à mettre fin à toute forme de violence basée sur le genre.

Par rapport à la pandémie de Covid-19, le ministre de la Santé, le docteur Jean-Jacques Mbungani, a fait savoir que le pays dispose désormais de 4 types de vaccins, à savoir : Moderna, Pfizer, Sinovac et AstraZeneca. Ce qui permet, a-t-il dit, de poursuivre la vaccination contre cette maladie au pays.

Pour rappel, l'équipe désignée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour mener des enquêtes sur les accusations d’exploitation et d’abus sexuels lors de la dixième épidémie d’Ebola au Nord-Kivu et en Ituri a publié ses résultats le 28 septembre dernier. Le rapport de cette Commission a recensé 75 victimes et 83 auteurs présumés. 

Prince Mayiro