Dans un point de presse tenu ce samedi 09 octobre 2021 au siège de la Commission d'intégrité et médiation électorale (CIME), les six confessions religieuses engagées dans les discussions pour la désignation des animateurs de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ont réagi face aux allégations faisant état de leur logement au Fleuve Congo Hôtel dans la ville-province de Kinshasa.
Les représentants de ces 6 confessions religieuses indiquent que la présence de certains d'entre eux au Fleuve Congo Hôtel se justifie par des raisons purement sécuritaires.
Par la même occasion, les 6 confessions religieuses ont démenti le rapport du présidium de leur plateforme accusant leurs leaders d'être corrompus en indiquant qu'ils ont accepté d'être logés au Fleuve Congo Hôtel pour soutenir la candidature de Denis Kadima à la tête de la CENI d'après les propos tenus par le pasteur Éric Nsenga, porte-parole de l'Église du Christ au Congo (ECC).
« Ce ne sont pas tous [les leaders, ndlr] qui vivent au fleuve Congo Hôtel. Seuls le chef Abdallah Mangala et le pasteur Dodo Kamba qui y sont pour des raisons sécuritaires. Vous avez vu les menaces dont a été victime l’imam Abdallah lors de la clôture du Ramadan à Kinshasa (...) les agresseurs avaient même poursuivi par la suite l’imam chez lui. On a brûlé ses véhicules et heureusement qu’il avait réussi à s’échapper lui et sa famille (...) L’église de l’apôtre Dodo Kamba a été récemment brûlée et lui-même également est sujet des menaces. c'est pourquoi ils devraient se mettre à l’abri », a réagi Idriss Katenga, secrétaire général de la communauté Islamique.
Dans la foulée, l’expert électoral de la communauté islamique est revenu sur une affaire de 100 mille dollars dont est reproché le pasteur Éric Nsenga par la justice.
« Lui qui parle ainsi [pasteur Éric nsenga, ndlr], il vient de recevoir une demande d’explication pour avoir empoché 100 000 USD. Chers journalistes, demandez lui de vous parler de cet argent pour lequel il a été interpellé et il a demandé 1 mois pour répondre, et pourquoi demande-t-il autant de jours s’il n’avait rien à se reprocher ? », s'est-il interrogé.
Les 6 confessions religieuses engagées dans la désignation des animateurs de la CENI ont à ce jour déposé le Procès verbal sans le consentement du duo ECC-CENCO.
Moise Dianyishayi