Le Révérend Paul Mukendi face à la justice canadienne : son message contre l'homosexualité à la base d'une débâcle judiciaire ?

Dimanche 10 octobre 2021 - 12:00
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Paul Mukendi, Justice, Canada, Homosexualité

Nous sommes en plein 21ème siècle dans un pays réputé de grande liberté d’expression ( le Canada),  où les droits de l'homme sont respectés . Mais cette affaire qui a opposé le révérend Paul Mukendi à la justice canadienne , semble éloigner cet état de sa réputation . 

Dans les jours passés, l'opinion a vécu une saga judiciaire sans précédent dans la ville de Québec au Canada. Le dossier a opposé le révérend Pasteur Paul Mukendi à la justice Québécoise. Son dénouement a laissé un goût amer dans une certaine opinion et plusieurs recoupements laissent entrevoir qu'à la base, il y aurait eu une situation d'intolérance sur certaines de ses prises de position sur la question de l'homosexualité.

Qui est Paul Mukendi ?

Paul Mukendi wa Bukole, est un sujet canadien d’origine congolaise, né à Lubumbashi. C’est un Pasteur noir très réputé sur l’échiquier international; responsable de l’Église Centre Évangélique « LA PAROLE DE VIE » installée dans la ville de Québec au Canada depuis 2003; il est marié à Carmen MUKENDI avec qui, il a eu 4 enfants.

Selon les témoignages recueillis par notre rédaction, il n’y en a pas deux de son envergure au Québec. Un grand conférencier international financièrement nanti.

Le Centre Évangélique Parole de Vie dont il est responsable réunit plus d’une trentaine de nationalité différentes, et reçoit plus de mille membres dans la seule assemblée du Québec.

Révérend Paul Mukendi Victime de ses messages anti-homosexualité ?

Le révérend Paul Mukendi est aussi réputé pour ses prises de position contre l’homosexualité dans un pays où cette pratique fait partie de la vie normale. Cette intransigeance fait de lui depuis 2017, l’objet de multiples persécutions, tracasseries et tribulations de tous genres au canada où il est résidant depuis 2003 et dont il est devenu citoyen.

Pour faire taire ses positions contre l'homosexualité, pratique prohibée par le christianisme dont il est l’un des portes étendard, une cabale judiciaire aurait été concoctée contre lui. Paul Mukendi s’est vu être condamné à 8 ans de prison pour des accusations portant sur des faits prétendument commis par lui au Québec en 2001, alors qu’il n’a foulé le sol de cette ville qu’en 2003.

Jusqu’à maintenant, plusieurs interrogations sont restées sans réponses :

Comment peut-on justifier que des faits prétendument commis en 2001 au Québec soient mis à charge d’une personne qui ne s'y est  installée que deux ans plus tard ? La décision judiciaire intervenue n'a pas élucidé cette question.

Comment la justice canadienne est-elle parvenue à une condamnation face aux multiples contradictions dans les témoignages de la prétendue victime des violences sexuelles qui, à chaque comparution en justice, a changé de version? On se demanderait donc, laquelle de ces différentes versions était la vraie ? 

Qu'est-ce qui pouvait justifier le fait qu'une personne, en l'occurrence Paul MUKENDI, sans aucun antécédent judiciaire, responsable de famille, leader de masse, menant une vie exemplaire soit quand même digne d'une si lourde peine ? 

Famille et église menacées, enfants arrachés

Nos sources rapportent que pendant la période de l’enquête, la police canadienne s’est permis,  en violation de tous les droits de l’homme en général et de droit de la défense en particulier, de procéder à des saisies des biens de valeurs du pasteur Paul Mukendi. On y dénombre des bijoux, sa maison et même ses comptes bancaires. Après tout cet acharnement, il réussit à récupérer l'accès à ses comptes, mais curieusement, la banque lui signifia qu'elle ne le voulait plus comme client. L'on se demande alors si tout cela était gratuit et relevait du fonctionnement normal des choses ? C'est ainsi que d'aucuns y voient une main noir derrière, déterminée à en finir avec ce prédicateur qui se lève avec intransigeance contre l'homosexualité.

Les mêmes sources renseignent que des enquêteurs auraient exigé à Madame Carmel Mukendi (Épouse du Révérend Paul Mukendi) de témoigner contre son mari, en le présentant comme un mari violent qui la tabassait, à défaut, on lui aracherait ses enfants. C’est ce qui arriva puisqu’elle refusa catégoriquement de témoigner faussement contre son mari.

D'après nos sources, le but de cette extorsion de témoignage était de " tenter d’obtenir dans le cercle le plus rapproché du pasteur, d'éventuels témoignages pouvant asseoir les prétentions de l'accusation en mal de prouver avec cohérence ses allégations ". 

Les enfants mineurs du couple Mukendi ont été arrachés à leurs parents par la justice québécoise, ils ont été séparés pendant 6 mois sans que personne ne se préoccupe du traumatisme que cela entraînerait chez ces enfants placés dans des familles inconnues d’eux .

Même les autres membres de l'église n'ont pas été épargnés en cette période. Les enquêteurs sont allés auprès d'eux , les menaçant de leur arracher les enfants, s’ils refusaient de quitter l’église du Révérend Paul Mukendi C’est ce qui fut fait. Les enfants de tous ceux qui avaient refusé de quitter l’église, croyant à l’innocence de leur pasteur, ont été retirés des mains de leurs parents. L’objectif de ces pratiques serait -il  de ternir l’image du révérend Paul Mukendi et détruire l’œuvre de son  Seigneur ? Autant de questions demeurent .

La justice et les médias instrumentalisés ?

Dans cette affaire qui a fait le tour du monde, la justice québécoise a prouvé combien elle a été corrompue, influencée et instrumentalisée,  selon certaines langues. 
Des indiscrétions pointent du doigt des lobbies  puissants invisibles qui soutiennent cette question de l’homosexualité que le Révérend  Mukendi combat jusqu’à sa dernière énergie.

La presse n'était pas en reste

Ces puissants lobbies invisibles auraient été  à la manœuvre durant toute la période du procès et auraient  orientés même les médias afin de préparer l'opinion à accepter et à  trouver normal la sentence qui devait être prononcée contre le Révérend Paul Mukendi. La stratégie était semble-t-il, de faire un matraquage médiatique visant à le présenter comme un misogyne, un paria et un homme indigne à bannir à tout prix.

Et pendant que toute la presse n'était orientée que vers cet objectif, une décision judiciaire lui interdisait  de faire entendre sa voix (c'est à dire ,  un autre son de cloche) sur ce dossier en dehors du palais de justice.
Le but serait de le museler afin d'empêcher la contradiction...
Le Droit de réponse lui   était  donc carrément interdit, en violation des règles d’éthique et de déontologie journalistiques. 

Le Canada, un État de droit de façade ?

Le Canada est présenté au monde comme un modèle de la démocratie, dans le respect des droits de l’homme. La saga judiciaire du Révérend Mukendi  a semblé prouver le contraire à l'opinion.
L'état de droit  tant vanté ne serait-il que de façade? En tout cas, le spectacle offert dans ce dossier aurait, de l'avis de plusieurs, montré à la face du monde la vraie face cachée de ce pays.

En ce jour, le Révérend  Mukendi se retrouve à Kinshasa. Comment a-t-il quitté le territoire canadien ?  Lui-même dit avoir été obligé de partir pour échapper à une injustice qu'il ne pouvait plus supporter après avoir collaboré depuis le début. 

Des questions sensibles restent donc sans réponse. Mais une chose est sûre : à en croire nos sources, la justice canadienne a reçu un sérieux coup dans sa crédibilité avec le dossier du Révérend Paul Mukendi.
Qu'aussi, la liberté d'expression et d'opinion tant vantée dans les milieux occidentaux ne sont toujours pas vécues dans la réalité, surtout lorsque l'on choisit d'être l'apôtre qui prêche contre l'homosexualité.
Ce dossier a aussi démontré qu'aucun système sécuritaire au monde n'est parfait.

De son côté, en homme libre, confiant et serein, le Révérend Paul Mukendi rassure :
« Soyez forts. Tenez fermes et ne faiblissez pas. La bataille n’est pas encore terminée. Dieu ne ment jamais, la victoire est certaine. On peut tout falsifier, mais la vérité triomphe toujours » a-t-il conclu.