Lors de la Journée de la Base de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) célébrée le 12 novembre 2021, le président a.i du parti présidentiel, Jean-Marc Kabund, s'est opposé à ceux qui estiment que le Cardinal Fridolin Ambongo ne devrait pas parler de la politique.
Pour Kabund, l'archevêque métropolitain de Kinshasa a le droit comme tout citoyen Congolais d'émettre un point de vue sur la situation politique en République démocratique du Congo, qu'il soit pour ou contre le régime au pouvoir.
"Moi, j'ai toujours été contre ceux qui s'opposent à ce que le Cardinal parle de la politique. Il est Congolais, il est libre d'exprimer son point de vue, ses opinions, ce qu'il pense de son pays parce que le Cardinal est Congolais comme nous. Au-delà du fait d'être Cardinal, c'est quelqu'un comme nous, il a aussi son opinion. Donc, on ne peut lui interdire de parler de la politique même si c'est contre nous. Comme nous avons combattu pour la démocratie, il faut qu'on l'encourage à parler", a dit Jean-Marc Kabund.
Cependant, le président a.i de l'UDPS a précisé qu'il ne faut pas exclure le fait qu'une réponse politique appropriée soit donnée au Cardinal Fridolin Ambongo.
"S'il parle de la politique, s'il exprime ce qu'il sait et ce qu'il pense contre ou pour le pouvoir, qu'il soit aussi conséquent que comme il est entré dans le monde politique, les gens vont lui répondre", a indiqué Jean-Marc Kabund.
Par ailleurs, Jean-Marc Kabund s'est inscrit en faux contre ceux qui affirment que ce sont les militants de l'UDPS qui insécurisent le Cardinal Fridolin Ambongo. Il a même demandé au ministre de l'intérieur de mettre, si possible, des policiers à la disposition de ce prince de l'église catholique pour sa sécurité.
Jephté Kitsita