10 ans de prison pour des militants de l'ECIDé : "Le pouvoir illégitime, aux abois, monte un complot ridicule pour essayer d’intimider nos membres. Peine perdue", (Martin Fayulu)

Mercredi 2 mars 2022 - 12:12
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Le président de l'Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECIDé), Martin Fayulu Madidi, est monté au créneau ce mercredi 2 mars 2022 pour dénoncer la condamnation de 10 militants de son parti politique par la Justice à 10 ans de prison, pour avoir tabassé un député national du parti présidentiel.

Le coordonnateur de la coalition LAMUKA, voit cette condamnation comme une manière de vouloir intimider les membres de son parti politique. Martin Fayulu l'a fait savoir via son compte Twitter. 

"L’instrumentalisation de la justice a atteint son paroxysme en RDC. Le pouvoir illégitime, aux abois, monte un complot ridicule pour essayer d’intimider nos membres. Peine perdue", a indiqué Martin Fayulu. 

Mardi dernier, le secrétaire général de l'ECIDé, Me Devos Kitoko, a aussi condamné le sort réservé aux membres de leur parti par la Justice. 

À l'en croire, durant le procès en flagrance organisée sur cette affaire, le Tribunal a refusé la demande des avocats de la défense de descendre sur le lieu de l'incident pour s'enquérir, notamment auprès d'éventuels témoins, de ce qui s'est réellement passé.

Pour rappel, 10 militants de l'ECIDé ont été condamnés à 10 ans de prison par le Tribunal de Grande Instance de N'djili. Ils ont été reconnus coupables de vol, coups et blessures volontaires et destruction méchante. 

Jugés en procédure de flagrance, ils ont été immédiatement mis en état d’arrestation. D'après le verdict rendu public le lundi 28 février dernier, ces condamnés sont sommés de payer aussi une amende de 10.000 dollars américains chacun pour avoir mis la main sur le député national Bruno Kabangu, élu de l'Union pour la Démocratie et le Progrès (UDPS).

À en croire la même décision du TGI, 4 présumés mineurs ayant participé à cet acte qui a eu lieu au Quartier 3 dans la commune de Masina, ont été acquittés et appelés à comparaître devant leur juge naturel. 

Jephté Kitsita